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Gallo arrive en France

La société portugaise, numéro 2 mondial de l’huile d’olive, débarque en GMS en affichant de fortes ambitions : entrer dans le top 5 du marché français d’ici à 5 ans.

Commercialisée par Pietercil, qui a obtenu sa distribution exclusive dans l’Hexagone, la marque a commencé à intégrer les linéaires des 1 500 magasins de l’enseigne Intermarché (groupement des Mousquetaires) en mars dernier. L’enseigne a été séduite par la démarche de Gallo, qui propose une gamme courte de 3 références d’huiles d’olive affichant chacune un niveau d’intensité gustative différente : légère pour Gallo Doux, moyenne pour Gallo Classique, le produit phare de la marque, et robuste pour Gallo Réserve. Un picto porté sur les étiquettes permet aux consommateurs de se repérer facilement. Les bouteilles, et c’est un autre atout de Gallo, sont en verre fumé pour préserver toutes les qualités des produits. Positionnée sur un axe premium, la gamme affiche des PVC recommandés se situant dans une fourchette de 6 à 7 euros la bouteille de 75 cl.

Un rayonnement international

Entreprise familiale centenaire créée par Victor Guedes, Gallo est devenue en 1989 la propriété d’un joint-venture entre Unilever (55 %) et Jéronimo Martins (45 %). Sélectionner les meilleures huiles en s’appuyant sur un réseau sélectif d’oliveraies et réaliser les assemblages constituent son cœur de métier. Son usine, implantée à Abrantes, dans le centre du Portugal, produit environ 35 000 tonnes d’huiles d’olive chaque année. La marque, qui détient 20 % de parts du marché au Portugal, est passée numéro 2 mondial l’an dernier. Elle exporte en effet une large part de sa production (70 %), notamment au Brésil (50 % de ses ventes), mais aussi au Vénézuela, en Afrique, en Asie ou encore en Europe. « Nous avons décidé d’investir le marché français car nous sommes convaincus du potentiel de développement possible. Le taux de pénétration de l’huile d’olive n’est que de 50 %. Alors que les Portugais consomment 7 à 8 kg d’huile d’olive par an et par personne, les Français n’en consomment que 1,5 kg en moyenne. Nous pensons qu’il est possible de réaliser entre 10 et 20 millions d’euros dans les cinq premières années avec notre marque », détaille Rita Vilaça. La vice-présidente Europe de Gallo ne cache pas son ambition de se positionner à moyen terme dans le top 5 des marques et concurrencer Puget, Carapelli et Lesieur. Reste à conquérir d’autres enseignes (c’est en cours) et à se faire connaître des consommateurs. Outre une campagne d’affichage actuellement en cours dans une cinquantaine de zones urbaines (plus de 3 000 panneaux de 8 m2), la marque a prévu de développer un système digital de géorepérage destiné aux clients d’Intermarché. Parallèlement, elle a développé un panel d’outils pour les points de vente, constitué de stop-rayons, collerettes expliquant le concept d’intensité des saveurs ainsi que des displays. En bref, elle s’est mise en ordre de marche pour partir à la conquête du marché français.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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