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Le contrôle vidéo obligatoire dans les abattoirs

La proposition de loi du député Olivier Falorni, relative à la vidéosurveillance dans les abattoirs, à été votée à l’Assemblée nationale le 12 janvier en séance plénière.

C’est fait ! La mesure phare de la proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir a été adoptée par 28 voix contre 4, en première lecture, par les députés. Elle prévoit que des caméras soient installées dans toutes les zones où des animaux seront manipulés, qu’il s’agisse des « lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort ». Et ce, à l’issue d’une expérimentation menée en 2017, permettant d’évaluer l’opportunité et les conditions de leur mise en place, avec entrée en vigueur en janvier 2018. « La France est le premier pays européen à légiférer sur le contrôle vidéo () et nous pouvons en être fiers. C’est une avancée majeure qui contribuera à diminuer les souffrances des animaux à l’abattage », se réjouit Léopoldine Charbonneaux. Cependant, la directrice du CIWF France déplore que les députés aient rejeté certains amendements, comme la création de comité locaux de suivi des abattoirs, le droit de visite des parlementaires dans les abattoirs, l’expérimentation de l’abattage mobile, la présence de vétérinaires aux postes d’étourdissement et de saignée et l’interdiction de l’abattage des vaches en phase avancée de gestation.

De leur côté, les professionnels du secteur, via Interbev (interprofession de l’élevage et des viandes), saluent « l’équilibre des mesures prises » et se déclarent « ouverts à une expérimentation de la vidéosurveillance ». Toutefois, ils « refusent de travailler dans un climat de suspicion ou de mise en accusation que quelques acteurs tentent de créer autour de leur métier » et se montrent « particulièrement satisfaits de la décision quasi unanime des députés de ne pas s’octroyer un droit de contrôle inopiné des abattoirs ».

Par La Rédaction

Le magazine du pilote.

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