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Foie gras : la production redémarre

Le 29 mai marquera le retour des animaux dans les exploitations du Sud-Ouest, durement touchées par l’influenza aviaire. Une bonne nouvelle pour la filière. Mais le Cifog reste en alerte.

De fait, les pertes financières liées à l’épizootie 2016/2017 dépasseront les 350 millions d’euros de pertes, soit 80 millions de plus que l’épizootie subie l’année précédente. A ces pertes financières s’ajoutent les coûts induits par les nouvelles règles de production qui exigent des investissements et impliquent une moindre production imposée par la baisse d’animaux dans les exploitations.

Si le cadre est indemnisations est établi pour une grande partie de la filière, le Cifog se dit inquiet du retard des versements, particulièrement préjudiciables pour les exploitations spécialisées en gavage, en arrêt depuis décembre, mais aussi les entreprises de transformation, pour lesquelles les mesures d’accompagnement suite au précédent épisode de 2015/2016 sont encore en discussion. » Les professionnels attendent donc de toute urgence le versements des aides promises pour solder l’épisode H5N1 (production et transformation) ; que les premiers dossiers d’avance de 50 % des pertes déjà reçu par l’administration puissent être traités sans attendre la date butoir de dépôt des dossiers le 9 juin prochain ; qu’un dispositif de compensation des pertes pour les entreprises de transformation soit mis en place. «

Concernant le redémarrage de la production, le Cifog relève qu’il tient compte d’une grande partie de ses propositions. Une nouvelle règle oblige désormais toute exploitation accueillant plus de 3 200 palmipèdes en élevage d’être en capacité de protéger les animaux si le risque sanitaire passe au niveau élevé. De nouvelles mesures sont attendues en juin sur plusieurs sujets : la protection de l’alimentation et de l’abreuvement, les durées de vide sanitaire, la conduite des élevages et le respect des règles de biodiversité.

Par Laurent Dollez

Directeur de la publication, Rédacteur en chef

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