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Aqualande : De bons atouts !

Leader en France et en Europe sur le marché de la truite fumée d’eau douce, Aqualande poursuit sa croissance et impose ses expertises.

Quoi de plus sécurisant, en termes d’approvisionnement, de qualité, d’environnement et de marché, que d’intégrer l’ensemble d’une filière de production, de l’alimentation de l’animal à la commercialisation du produit fini, transformation comprise. Tel est, en tous cas, le choix d’Aqualande qui, cette année, a démarré une usine de fabrication d’aliments aquacoles (30 000 T/an), Aqualia, située à Arue dans les Landes. 15 000 tonnes seront consommées en interne par la coopérative, les 15 000 autres tonnes d’aliments reviennent à Sud-Ouest Aliments qui détient la moitié de l’usine et collabore à sa gestion. Naturellement riches en acides gras Oméga 3, les truites fumées d’Aqualande offrent ainsi, aux marchés, la très forte garantie d’être issues de truites nourries à base de céréales sans OGM, de vitamines et de farines de poissons contrôlées. » Notre marque Ovive est, à ce jour, la seule marque en France à pouvoir se targuer d’avoir intégré l’ensemble de la filière «, indique Stéphane Dargelas, directeur.

Eleveur, transformateur et sélectionneur

Mais là n’est pas la seule spécificité d’Aqualande. Depuis les années 1980, la coopérative développe une expertise de sélectionneur et de reproducteur de truites. A un tel niveau que, selon son directeur, Stéphane Dargelas, » Aqualande, qui en est à la 8ème génération de sa souche originale de truite, est devenue le plus important fournisseur d’oeufs de truites embryonnées dans le monde. Une truite sur deux commercialisée provient de ses élevages. « Au début, la sélection génétique portait surtout sur la teneur en gras des truites, aujourd’hui elle est plutôt axée sur la lutte contre les maladies potentielles (furonculose, yersiniose…) pour, in fine, ne plus à avoir à utiliser des antibiotiques au cours de l’élevage. Aqualande affirme d’ailleurs utiliser 10 fois moins d’antibiotiques que les autres aquaculteurs en truite. A noter qu’Aqualande, présente dans l’élevage marin, est aussi très connue pour ses alevins et ses larves de poissons marins.

36 ans très actifs

En 1981, des aquaculteurs landais créaient la coopérative Aqualande avec l’intention de valoriser la principale ressource naturelle de leur territoire : les rivières du massif forestier avec leur température stable, leur débit régulier et la très haute qualité de leur eau. 36 ans plus tard, le groupe compte une trentaine de piscicultures dans le grand Sud-Ouest (la plupart en coopérative), produisant 10 000 tonnes de poissons par an. Le produit phare, la truite fumée, commercialisée sous la marque Ovive et sous diverses marques de distributeur, est transformée dans une usine à Sarbazan dans les Landes. Laquelle, certifiée ISO 14001 et 50001, s’engage sur trois valeurs fondamentales, l’environnement, la qualité et l’emploi. Réputée aux yeux des grands distributeurs pour ses engagements, Aqualande a d’ailleurs été la première entreprise dans la truite fumée à signer, en 1993, une filière Qualité Carrefour. Ont suivi en suite des contrats avec Casino (Terre de Saveurs), Leclerc (Nos régions ont du talent)…

Numéro 1 de la truite d’eau douce en France et en Europe, Ovive concentre l’essentiel de son activité entre élevage et transformation (21 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, + 30 % par an minimum depuis plusieurs années, 26 références de truites fumées et d’oeufs de truite, 150 emplois générés). Tous ses produits, issus de truites élevées en Aquitaine, en Bretagne et dans les Pyrénées, portent le logo Origine France Garantie pour toutes les étapes de la production.

Présente sur le marché du bio (1 200 tonnes de truites fraîches, équivalentes à 400 tonnes en truite fumée), Aqualande a l’intention de s’y développer plus. Il y a à peine un an elle a acheté une petite pisciculture agréée bio en Aveyron pour élever des géniteurs et produire des oeufs embryonnés bio. Aujourd’hui, les géniteurs sont agréés et Aqualande peut envisager d’augmenter ses productions de truites bio. » Avec un nouveau partenaire comme Labeyrie, qui est entré dans son capital à hauteur de 50 %, Aqualande a toutes les chances de mener à bien ses objectifs «, remarque Eric Mezrich, directeur commercial frais et surgelé. » Elle veut, par exemple, doubler la superficie de son site de Sarbazan à la mi-2018 (investissements attendus de 15 millions d’euros) et atteindre, d’ici 2022, un objectif de production de 5 000 tonnes de produits fumés (aujourd’hui 3 500 tonnes). Elle cherche aussi à acheter d’autres sites de production agréés bio. «

Le Groupe Aqualande en chiffres

  • CA 2016 : 115 millions d’euros (dont 74 % en truite), avec près de 700 personnes.
  • Près de 3 truites fumées sur 4 vendues en France.

Outils :

  • 2 usines de transformation et de conditionnement (Roquefort et Sarbazan dans les Landes).
  • 2 centres de sélection et reproduction (Pissos et Casteljaloux), plus 2 centres en partenariat en Espagne, pour une production totale de 450 millions d’oeufs embryonnés.
  • 31 piscicultures de grossissement de truites dont 5 en production biologique.
  • 2 écloseries de poissons marins (Ile d’Oléron et Sète) pour une production de 69 millions d’alevins.
  • 5 sites de pré-grossissement de poissons marins (Vendée, Roussillon et Qeshm en Iran).
  • 350 tonnes de bars élevés dans les Pyrénées Orientales sur le site d’Extramer à Salses.
Par Guillaume Bornier

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