Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Le foie gras poursuit sa valorisation

La fin d’année 2015 a été particulièrement difficile. Les attentats de novembre ont impacté de façon négative la consommation. Pourtant, le marché du foie gras a bien résisté, démontrant une nouvelle fois qu’il restait une valeur sûre.

« Après les événements du 13 novembre, les Français ont montré qu’il était important pour eux de se retrouver en famille et de célébrer Noël », commente Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie. De fait, le marché du foie gras a réussi à maintenir ses ventes avec, au global, 4 032 tonnes de foie gras transformé commercialisées en GMS selon IRI*, dont 3 252 tonnes en mi-cuit et 737 tonnes en conserve. « Cependant, la saisonnalisation a tendance à s’accentuer », fait remarquer Dominique Duprat, directeur général adjoint de Delpeyrat. 41 % des ventes ont été effectuées pendant les semaines 52 et 53. Si le marché se stabilise en volume, en revanche, il progresse en valeur avec un chiffre d’affaires de 231 millions d’euros en hausse de 2,2 %. Cette valorisation est essentiellement tirée par le segment du mi-cuit (+ 3,7 %) et par le fait que les consommateurs se tournent de plus en plus vers l’entier. Ce format pèse désormais plus de 45 % des volumes, affichant une belle progression de 6 %. Mais cette premiumisation est pénalisée par une surenchère de promotions. Leur poids atteint 81 % sur le mi-cuit, avec des offres de plus en plus conséquentes.

Côté parts de marché, le leader Labeyrie confirme sa place de numéro un. « Nous sommes ravis des résultats de cette saison 2015 qui nous a permis d’atteindre un niveau historique », commente Christophe Bertrand, directeur marketing de la marque. La marque totalise 20,5 % de parts de marché en volume (+ 3,7 %). En valeur, ce taux monte à 25,7 % (+ 4,8 %), positionnant la marque au-dessus des MDD (24,8%). Delpeyrat devient numéro 2 en volume avec 12,7 % de PDM (+ 8,1 %) tandis que Montfort, pénalisé par son absence dans les rayons d’Intermarché, passe numéro 3 avec 12,2 % de PDM (- 8,7 %). En valeur, si Delpeyrat passe également numéro deux avec 13,5 % de PDM, Montfort relativise cette avancée en mettant en avant les données d’un panel IRI dont les chiffres d’affaires ont été calculés déduction faite des promotions et remises. « Ce mode de calcul permet d’avoir une vision plus juste de la réalité du marché. Hors remises et promo, nos parts de valeur sur le marché global sont de 13 %, celles de Delpeyrat de 12,5 % », argumente Sébastien Joho, directeur marketing de Montfort… A signaler également la belle progression cette année encore de Larnaudie, avec 8,7 % de PDM volume (+ 12,7 %) et de 9,6 % en valeur (+ 19,1 %). En mi-cuit, le classement par marques en volume est le suivant : numéro 1 Labeyrie avec 21,5 % des volumes (+ 24,6 %), suivi de Montfort à 13,7 % (- 7,9 %), Delpeyrat à 11,5 % (+ 12,9 %) et Larnaudie à 6,9 % (+ 5,2 %). En conserve, toujours en volume : Labeyrie est à 14,2 % (+ 24,6 %), Delpeyrat à 18,1 % (- 3,9 %), Larnaudie à 16,7 % (+ 29,5 %), Monfort à 3,8 % (- 22,9 %).Enfin, sur le cru, Montfort conserve sa longueur d’avance avec 25,2 % de parts de marché valeur (Kantar CAM à P13) grâce à ses deux gammes qui segmentent le marché avec des offres pour les experts et d’autres pour les novices. « Le lancement de notre foie gras Extra Fraîcheur a séduit les consommateurs », commente Sébastien Joho.

* ventes P11 à P13, soit du 12 octobre 2015 au 3 janvier 2016

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×