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La filière oeufs se félicite de la création du consortium franco-allemand

Suite à l’annonce du Ministre français de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, effectuée dans le cadre de son déplacement en Allemagne, la filière française des oeufs se félicite de la création du consortium franco-allemand en matière de technologie et de recherche afin de développer et mettre en oeuvre des alternatives durables à l’élimination des poussins mles, en concertation avec la filière allemande, les instituts de recherche et les ONG. La filière était présente à ce rendez-vous.

La mise en place d’une plateforme entre les deux pays aura pour objectif le partage de connaissances scientifiques et la définition de méthodes alternatives à l’élimination des poussins mles.

La filière espère que la mise en commun des efforts de recherche menés parallèlement en France et en Allemagne depuis plusieurs années permettra d’aboutir plus rapidement à des méthodes alternatives telles que le sexage des oeufs avant éclosion de façon suffisamment précoce ou l’élevage des poussins mles avec des débouchés valorisants.

Ces systèmes durables doivent être en mesure de répondre aux attentes des différents acteurs sur le long terme. En effet, la mise en place d’un système de sexage in ovo représente de lourds investissements.

Ces avancées en matière de bien-être animal complèteront celles déjà réalisées par la filière et notamment les investissements (277 millions d’euros) pour la transition des modes d’élevage formulée dans le cadre du plan de filière : les professionnels se sont en effet lancés depuis 2016 dans une ambitieuse transition vers les élevages alternatifs à la cage, visant à dépasser 1 poule sur 2 en élevages alternatifs d’ici 2022.

La filière française avance d’ailleurs à grands pas : en 10 ans, la part des poules en élevages alternatifs a plus que doublé. En 2018, plus de 42 % des poules pondeuses sont dans des élevages bio, de plein air ou au sol contre 37 % en 2017 et 31 % en 2016.

Il est très probable que les engagements de la filière à horizon 2022 soient atteints plus précocement.

Par Camille Borderie

Service de la rédaction Journaliste Univers Habitat, Faire Savoir Faire

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