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Le drive séduit toujours plus

Le drive et le retrait en magasin séduisent un grand nombre de secteurs, selon une étude publiée par le groupe Xerfi, leader en France des études économiques sectorielles.

D’après les experts de Xerfi, la part des ventes en ligne dans la consommation des ménages atteindra 5,7 % en 2015 (soit 68,7 milliards d’euros), contre 4% en 2012. Et si les 10 premiers pure players français de l’e-commerce trustent 70 % des ventes en ligne, les enseignes traditionnelles sont de plus en plus nombreuses à franchir le pas. En 2012, près de 70% des 90 principales chaînes de distribution française (tous secteurs confondus) avaient ainsi lancé un site marchand, selon Xerfi. Elles ont en particulier adapté leur offre en proposant des services de drive et retrait en magasin.Principal facteur de croissance de l’e-commerce alimentaire, le drive reste la priorité des grandes surfaces alimentaires (GSA). La majorité d’entre elles ont créé ce service pour occuper le terrain. En 2012, le drive a largement dépassé les 2 milliards d’euros anticipés par la plupart des observateurs. Et en février 2013, le nombre de points de click & collect était supérieur à 2 100 unités. Exemple emblématique de la croissance effrénée du drive en France, Le Groupement E. Leclerc vise 400 unités fin 2013 contre 300 en février de la même année. Ce système de distribution présente des avantages pour les GSA et les consommateurs. En effet, le drive est un moyen pour les clients de mieux contrôler leur budget dans un contexte économique difficile et de gagner du temps. Les GSA bénéficient de leur côté d’une règlementation plus souple que pour les surfaces commerciales et d’une plus grande facilité de développement avec un coût moindre que pour les magasins physiques.Le drive gagne la distribution non alimentaireAujourd’hui, le drive et retrait en magasin ne se limitent plus aux GSA. La plupart des enseignes de distribution non alimentaire (prêt-à-porter, électronique grand public, ameublement, optique, végétaux d’intérieur, fournitures de bureau, etc.) disposent de leur propre service. Il s’agit pour les marques de fidéliser le consommateur en l’accompagnant tout au long de son processus d’achat et surtout de multiplier les occasions de rencontre et de générer du trafic en magasin. Depuis 2012, l’enseigne Morgan propose aux consommateurs de retirer leurs commandes internet en boutique : six mois après la mise en place du dispositif, 30 % des achats effectués en ligne étaient retirés en magasin.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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