La société vendéenne réagit face à un consommateur surinformé et de plus en plus méfiant vis-à-vis de ce qui compose son assiette. En charcuterie, elle lance la nouvelle filière » J’aime «. Concernant le surimi, elle rassure encore et toujours avec la deuxième saison de sa campagne » Venez vérifier «.
La prise de conscience de la nécessité d’une alimentation équilibrée ne cesse de croître. Les Français veulent consommer mieux et connaître les composantes de leurs repas. Cela Fleury Michon l’a bien compris, et va encore plus loin dans ce que la marque considère comme son ADN : la filière qualité. « Nous somme perçus comme une filière industrielle, et en tant que tels, identifiés comme une source du problème, alors que nous sommes une entreprise familiale. Nous tentons d’agir pour changer. L’engagement est là : nous avons mis en place le Label Rouge, Bleu Blanc Cœur, le Bio et Qualité garantie », explique David Garbous, Directeur Marketing. La marque souhaite accélérer le mouvement du « plus qualitatif » en lançant la filière « J’aime », construite en collaboration avec 21 éleveurs et Abera, société française spécialiste dans la transformation de la viande de porc. Un cahier des charges strict, qui prend en compte la santé des consommateurs et les questions de développement durable. Un plan de progrès, dont les résultats devront apparaître d’ici 2020, a été mis en place. Les porcs de la filière « J’aime » sont nourris sans OGM et avec des céréales françaises dont la composition et l’origine sont tracées. Le bien-être de l’animal est lui aussi respecté ; la filière est contrôlée par l’organisme indépendant Visalim. Les produits de la filière « J’aime » sont d’ores et déjà disponibles au rayon charcuterie, avec un packaging différenciant comportant un gros cœur rouge. Quatre références sont concernées : le jambon en packs et le rôti de porc cuit.
« Venez vérifier » saison 2
Côté produits de la mer, Fleury Michon réitère sa campagne « Venez vérifier » avec des vidéos de pêcheurs en Alaska, une visite d’usine, et un film sur l’amarinage. Une démarche qui vise à rassurer les consommateurs sur les ingrédients composant les surimis de la marque. L’accent a été mis sur la télévision, avec une campagne encore plus puissante : +16% d’achat d’espace TV comparé à 2014 ; 78% des foyers sont exposés au message au moins une fois. Fleury Michon est aussi largement présent sur la toile, où ses vidéos ont été vues plus de 1,2 million de fois au total sur YouTube. D’autre part, Fleury Michon a lancé en septembre une nouvelle campagne qui surfe sur le marketing participatif, où le consommateur devient « chef cuisinier ». Il participe à la création du prochain surimi « Cœur frais », au fromage, en votant pour une région du monde qui inspire les recettes. Des efforts qui impactent sa notoriété sur un produit où la concurrence fait rage : la marque passe de 75 à 79% de capital notoriété assisté en un an.
