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La bio accélère sa croissance

Le marché des produits bio en France enregistre une hausse historique, a annoncé l’Agence Bio ce mercredi 21 septembre en présentant ses premières estimations pour l’année 2016.

Plus 20 % : c’est le taux de progression du chiffre d’affaires enregistré au premier semestre 2016 par rapport à la même période 2015, avec des ventes en hausse de 25 % dans les magasins spécialisés et de 18 % en GMS. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dynamique de la bio ne faiblit pas, bien au contraire. A la fin de l’année, le marché aura gagné un milliard d’euros pour atteindre les 6,9 milliards. « Le secteur confirme son envol. Il ne s’agit plus d’une tendance. La bio est devenue un mode de consommation à part entière », s’est réjoui Florent Guhl, le nouveau directeur de l’Agence Bio. Sur les six premiers mois de l’année, plus de 21 nouvelles fermes bio se sont installées chaque jour en France. Fin juin, le nombre de producteurs français engagés en bio s’élevait à près de 31 880, contre 28 725 fin 2015, soit une hausse de 10 % et d’ici la fin de l’année, les terres dédiées à la bio devraient atteindre quelque 1,6 million d’hectares, soit 5,8 % de la Surface agricole utile (SAU). « Le nombre d’installations ou de conversion en bio dans certaines filières est en nette progression depuis le début de l’année, en particulier dans les grandes cultures (céréales), l’élevage bovin laitier et les domaines viticoles », précise Didier Perréol, le président de l’Agence Bio. La palme de développement revient à l’élevage bovin, les producteurs laitiers, touchés par l’effondrement des cours, se tournant vers le bio, plus rentable : 560 producteurs se sont convertis depuis le début de l’année. La période de conversion étant de deux ans, il faut s’attendre à un développement de l’ordre de 30 % de la collecte de lait bio d’ici 2018. Aujourd’hui, 76 % des produits bio consommés en France sont produits dans l’Hexagone, contre 72 % en 2015. Certaines familles de produits restent cependant encore insuffisamment proposées en bio, faute de matière première. C’est le cas notamment de la charcuterie. « La filière bio grandit vite mais elle doit aussi grandir bien afin que tous les acteurs bénéficient de cet envol. Il est nécessaire de cibler des priorités concernant le développement de certaines filières ou régions », explique Florent Guhl. L’Agence Bio mobilisera tous les acteurs de la bio le 4 novembre prochain à l’Espace du Centenaire à Paris pour ses 9es Assises de la Bio. Objectif ? Réfléchir à l’agriculture biologique de demain.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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