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Marie : promesses tenues

Aussi bien en surgelés qu’en frais, Marie gagne des parts de marché depuis cinq ans et affiche des performances homogènes. Les raisons ? Des plats savoureux avec seulement ce qu’il faut d’ingrédients.

La marque Marie se porte bien. Pour preuve, deux places de n°2 en valeur (en frais et en surgelés) et une croissance continue sur les cinq dernières années. Ainsi, sur les plats élaborés salés au rayon des surgelés, elle totalise 13,8 % de parts de marché valeur et une évolution de 0,4 point en CAM à P10, derrière Buitoni (16,3 %) et devant Dr. Oetker (6,4 %) et Findus (2,7 %). Sur ce même marché, Marie est même n°1 en volume. Et elle affiche des performances remarquables sur les plats cuisinés individuels avec 28,2 % de PDM valeur, soit presque 10 points de gagnés en cinq ans. Elle talonne ainsi désormais le leader Fleury Michon.

A quoi peut-on attribuer ces bons résultats ? » A une supériorité en goût par rapport aux produits concurrents «, répond Alexandre Pillard, directeur Marketing de Marie SAS. » Nous avons près de 130 recettes en frais et surgelés. A chaque fois que l’on lance une nouvelle recette, nous nous posons la question suivante : est-on meilleur en goût que les produits des autres marques ? Nous faisons régulièrement tester à l’aveugle nos 40 principales recettes auprès de 150 consommateurs. Et si elles ne sont pas meilleures que les autres, nous les retravaillons. A ce jour, 90 % d’entre elles sont considérées comme les meilleures et notre ambition est, bien sûr, d’atteindre les 100 %. «

Du goût au naturel

Aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus méfiants lorsqu’il s’agit d’acheter des plats cuisinés. » Quels sont les ingrédients qui entrent dans la composition ? « ou » Que nous cache la marque ? « sont des questions récurrentes, en particulier depuis le horsegate (fraude à la viande de cheval dans les lasagnes en 2013). Déjà, en 2003, Marie s’était engagée dans une démarche d’amélioration nutritionnelle et de suppression des colorants et additifs. Et depuis 2014, la marque n’utilise que de la viande 100 % Origine France. Tous les oeufs utilisés dans les recettes y compris dans la fabrication des ptes sont issus de poules élevées en plein-air. Dans le même esprit, aucun arôme artificiel n’est utilisé dans les recettes. Le goût est rehaussé grce des bouillons, des jus et des aromates. Quant au taux de sel, il a diminué de 26 % en moyenne depuis dix ans su l’ensemble des recettes (pas plus de 0,7 g de sol pour 100 g). » Notre démarche est de tenir un discours simple, compréhensible et vrai «, insiste Alexandre Pillaud.

Côté Nutriscore, là encore Marie s’efforce d’être vertueuse. A partir de février 2020, le Nutriscore sera affiché sur tous les packs, sans exception. » Même si ce n’est pas une fin en soi, la majorité de nos gammes sont classées A ou B «, précise le directeur Marketing. » Ce qui nous guide en toutes choses, c’est de faire de la bonne cuisine dans les règles de l’art. Ce qui n’est pas utilisé dans les cuisines n’a pas lieu d’être chez Marie. « A ce jour, 25 % des recettes affichent un Nutriscore A, 60 % sont classées B et 15 % C. Subsistent quelques pizzas classées D – la 4 Fromages, notamment -, qui par essence, ne peuvent pas faire mieux en termes de diététique sans altérer le goût. Cependant, sept pizzas sont A ou B grce à leur faible taux de matières grasses et à l’utilisation d’une farine riche en fibres. Quant aux dernières recettes lancées en septembre 2019, » Fine Cuisine «, des plats individuels en papillote (cabillaud, crevettes, poulet), elles sont toutes A ou B.

Par Bénédicte Le Guerinel

Service de la rédaction

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