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L’escargot, version cosmétique

L’entreprise Royer qui fêtera ses 30 ans en 2019, a su se tailler une place originale dans le paysage agro-alimentaire vendéen avec des préparations autour de l’escargot à consommer : caviar d’escargots, escargots cuisinés etc. «Une période assez dure car le marché n’était pas vraiment mûr pour ce genre de produits»; commente aujourd’hui Sébastien Royer pour évoquer les débuts de l’entreprise créée par ses parents. Avec l’aide de son frère Olivier, il a cependant relevé le gant et lancé une diversification originale avec Royer Cosmétique.

Après 10 ans de recherches sur les techniques d’élevage et une vraie reconnaissance en tant que spécialiste de l’héliciculture, l’entreprise qui produit 10 tonnes d’escargots par an, opte pour la mise au point de produits cosmétiques. «Nous nous étions rendus compte qu’en manipulant les escargots, nos mains étaient plus douces et cicatrisaient vite !»; explique Sébastien Royer. Les recherches montrent que depuis l’antiquité, ces qualités étaient connues et de nombreuses analyses établissent que la bave d’escargot contient des protéines efficaces pour soigner la peau.

En 5 ans d’existence, Royer Cosmétique a crédibilisé la démarche en se positionnant clairement sur le soin. Forte de 800 points de vente en France, elle distribue dans 11 pays sa gamme de 11 références (soin du visage et soins du corps), du lait démaquillant/nettoyant au sérum fortement concentré en passant par l’exfoliant visage et le masque visage récemment lancés. «Aujourd’hui, la problématique est de trouver la matière première. En tant que producteur, nous prouvons l’origine et le pourcentage de bave»; explique Sébastien Royer. Un procédé d’extraction vertueux mise en place avec Ecocert prélève en douceur la bave de 20 000 escargots/jour stimulés durant 30 secondes pour donner 60 à 70 litres de bave fraîche. Pour le plus grand bienfait d’un large public : hommes, femmes et enfants de tous les ges et quel que soit le type de peau.

Par Claire Calmejane

Service de la rédaction

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