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L’Oréal se penche sur le microbiome

Le microbiome cutané reste une «terra incognita»; qui possède un grand potentiel pour les spécialistes de la peau. Le groupe l’Oréal en a pris la mesure en créant il y a presque 10 ans, le département de biotechnologie avancée.

A l’instar du microbiote qui a été révélé au grand public à travers plusieurs ouvrages popularisant les dernières découvertes de la science sur l’importance de l’intestin et de ses milliards d’hôtes, on commence à découvrir qu’il existe un microbiome cutané tout aussi important. Il s’agit d’un écosystème composé de micro-organismes vivants qui fait partie intégrante de la surface de la peau. Avec pas moins de 1 million par cm2, ce sont des milliards de bactéries,de virus, de champignons qui cohabitent plus ou moins pacifiquement à la surface de notre peau.

Cette microflore nous est transmise dès la naissance et elle s’enrichit au fil des semaines et évolue à chaque grand changement hormonal de la vie : à la naissance, à l’adolescence, à la ménopause et andropause.

Chacun le sien ! C’est une signature unique propre à chaque individu. Cet écosystème que nous ne partageons avec personne est cependant influencé par notre environnement : les personnes avec qui nous vivons, l’origine ethnique, l’alimentation, la pollution et les prises médicamenteuses, etc.

Une piste à suivre

Son rôle commence tout juste à être pris en considération et en premier lieu par le groupe L’Oréal qui met toutes ses capacités de recherche/développement au service d’une meilleure connaissance des mécanismes biologiques qui permettent à cet écosystème de s’organiser en un biofilm protecteur.

Toutes ces nouvelles connaissances sont porteuses de nouvelles thérapies et constituent de nombreuses pistes de travail pour la cosmétique de demain. Les premières marques à en bénéficier au sein du groupe seront les marques les plus dermo-cosmétiques telles La Roche Posay ou Vichy. Mais à terme bien d’autres seront concernées.,Les réflexions sont déjà en cours pour en faire profiter également une marque sélective telle Lancôme. Affaire à suivre

Par Claire Calmejane

Service de la rédaction

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