La Noix de Grenoble tire un premier bilan positif de sa commercialisation entre les mois d’octobre et janvier, avec des ventes qui ont progressé de 18 % en France.
La Noix de Grenoble se porte bien. Selon le premier bilan effectué par le Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble (CING), qui a comme objectif d’accroitre la valorisation et l’origine de cette noix, et qui réunit tous les opérateurs de la filière, sa commercialisation a atteint les 10 000 tonnes (d’octobre à janvier) sur les 13 000 tonnes produites.Un chiffre qui tient compte de la commercialisation en France, où les ventes ont progressé de 18 % par rapport à la même période l’an dernier, mais aussi à l’export où le bilan est très positif.« Cette année, les conditions climatiques ont été favorables tout au long de la formation et du grossissement des noix, le coup de froid printanier ayant épargné la variété Franquette, largement majoritaire dans l’appellation », indique la SENuRA, Station d’Expérimentation Nucicole Rhône-Alpes, qui réalise chaque année pour le compte du CING une prévision de récolte (PDR).Selon le CING, le marché Français semble conforté, et attribue en partie cet état de fait aux efforts conséquents en terme de communication menés ces dernières années. La valeur du produit a gagné en notoriété.
« Les vertus nutritionnelles de la Noix de Grenoble, désormais largement reconnues, contribuent de plus en plus à assurer des ventes tout au long de l’année », souligne Yves Borel, Président du CING.
A noter que le volume des exportations progresse également et représente plus de 60 % des ventes. Si les ventes vers l’Allemagne se tassent, le marché italien progresse, tout comme le marché suisse.
