E-commerce, une croissance de 22% attendue en France en 2012, pour atteindre 47,2 milliards d’euros, la seconde plus forte progression en Europe. La croissance des ventes totales de détail ne devrait pas excéder 2,7% sur la même période.
L’e-commerce est l’un des secteurs parmi les plus dynamiques en France et en Europe.
Passant de 120 milliards d’euros en 2008 à plus de 200 milliards l’an dernier, il a connu une croissance de 67% au cours des 3 dernières années. En 2011, les ventes en ligne ont continué de progresser fortement, augmentant de 18% sur un an, soit 7,8% du total des ventes de détail en Europe. En comparaison, les ventes Internet aux Etats-Unis augmentaient de seulement 12,8% en 2011. Le marché du e-commerce européen a connu une croissance plus forte que celui du marché nord américain au cours des quatre dernières années et cette tendance devrait encore se confirmer en 2012. Les dépenses en ligne devraient croitre de 16% pour atteindre 232 milliards d’euros avant la fin de cette année, contre seulement 12,8% outre-Atlantique (224 milliards de dollars).1/ LES TENDANCES:
Les tendances du e-commerce en 2011:
Les ventes sur internet en France ont augmenté de 24% par rapport à 2010, générant 38,66 milliards d’euros
Pour la troisième année consécutive:
– les ventes au Royaume-Uni (59,42 milliards d’euros),
– Allemagne (45,07 milliards)
– France (38,66 milliards) représentaient 71% du total des dépenses en ligne européennes
Chacun des cyberacheteurs français a dépensé en moyenne 1 441 euros et acheté 28 produits En 2011 l’e-commerce a représenté 7,3% du total des ventes de détail en France et pourrait atteindre 8,7% d’ici fin 2012
Les prévisions 2012
Les ventes en ligne en France devraient croître de 22% en 2012, de 38,66 milliards à 47,17 milliards d’euros.
En comparaison, les ventes totales de détail en France devraient progresser de seulement 2,7% cette année
– La Pologne (24%),
– la France (22%),
– la Suède et l’Italie (respectivement 18%) devraient connaitre les plus fortes croissances des ventes en ligne, tandis que
– le Royaume-Uni (14%),
– le Benelux (14%) et
– l’Allemagne (13%) vont connaitre les croissances les plus faibles Cette année, les cyberacheteurs français devraient dépenser en moyenne 1 689 euros chacun, soit une hausse de 17,2% par rapport à 2011 Malgré le contexte économique difficile, le secteur de l’e-commerce reste l’un des marchés les plus dynamiques en France et en Europe. Aujourd’hui, la nouvelle étude Kelkoo révèle une croissance des ventes en ligne de 24% ou 7,48 milliards d’euros en 2011 pour atteindre un total annuel de 38,66 milliards, soit 7,3% du total des ventes de détail en France. L’étude commanditée par Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, propose un premier bilan estimatif du e-commerce en 2011 en France et 12 autres pays européens et révèle des prévisions de ventes en ligne pour cette année 2012. Le rapport conclut que d’ici la fin de l’année, le secteur du commerce en ligne représenterait en France 47,17 milliards d’euros, soit une hausse de 22% par rapport à 2011, comptant pour 8,7% du total des ventes de détail en France.Les tendances du e-commerce en Europe en 2011
Ces dix dernières années, les ventes en ligne ont augmenté beaucoup plus rapidement que les ventes de la distribution traditionnelle. Rien qu’entre 2008 et 2011, l’e-commerce en Europe a crû de 67%. Les trois principaux marchés sont le Royaume-Uni (59,42 milliards d’euros), l’Allemagne (45,07 milliards) et la France (38,66 milliards) qui à eux seuls représentaient 71% du total des ventes en ligne en Europe en 2011.
Le classement de ces trois « poids lourds de l’e-commerce » n’a pas changé depuis 2003, bien que l’on assiste inévitablement à un ralentissement de la croissance de ces marchés arrivant à maturité. A titre de comparaison, les pays avec les dépenses Internet les plus faibles étaient
la Pologne (4,51 milliards d’euros), la Norvège (4,88 milliards), et la Danemark (5,21 milliards).
Les ventes en ligne ont représenté 7,8% du total des ventes de détail européens en 2011 et cette proportion devrait atteindre 8,8% en 2012. Les pays où cette proportion a été la plus importante en 2011 sont le Royaume-Uni (12%), l’Allemagne (9%), la Suisse (8,7%) et la Norvège (8,1%). La France se trouve à la 6ème position à 7,3%. Les pays où cette proportion a été la plus faible sont l’Italie (1,3%), la Pologne (3,1%), et l’Espagne (3,5%).
Cette situation s’explique vraisemblablement par un plus faible taux de pénétration de l’Internet et par conséquent, une relative immaturité de leurs marchés de l’achat en ligne. Toutefois, les ventes sur Internet connaissent une croissance exponentielle dans ces pays. En effet, la Pologne affiche la plus forte progression en matière de ventes en ligne avec une croissance de 33,5% entre 2010 et 2011.
2/ LA CONSOMMATION:
La consommation en ligne en 2011
En 2011, les cyberacheteurs européens ont dépensé en moyenne 1 221 euros chacun et ont acheté 25 articles, au prix moyen unitaire de près de 50 euros. Les cyberacheteurs danois ont été les plus dépensiers parmi les Européens pour la deuxième année consécutive, avec une dépense moyenne de 1 897 euros par consommateur, comparé au 1 441 euros dépensés par client en France. Les Norvégiens se situent à la deuxième place européenne pour les dépenses par client avec une moyenne de 1 734 euros, devant les Britanniques (1694 euros) et les Français qui se classent 4ème. Les Polonais (458 euros), les habitants du Benelux (869 euros) et les Espagnols (893 euros) sont ceux qui ont dépensé le moins en ligne.
En moyenne, les consommateurs britanniques ont acheté le plus grand nombre d’articles en ligne en 2011 (39), alors que les Polonais en ont acheté le moins (15). En Norvège, où les dépenses totales sont parmi les moins élevées d’Europe (4,88 milliards), les dépenses par article ont par contre été les plus élevées (82,57 euros). C’est en Pologne que la dépense par article a été la moins importante (30,51 euros).
Les consommateurs Français ont acheté en moyenne 28 articles en 2011 pour un prix moyen de 51,46 euros.* Source : Les moyennes 2012 ont été calculées à partir des estimations d’Eurostat et d’Euromonitor et les chiffres 2011 ont été estimés à partir des données de l’OCDE.Perspectives des ventes en ligne en 2012
Alors que les ventes de détail en Europe devraient croitre en moyenne de 1,8% en 2012, les ventes en ligne devraient augmenter de manière beaucoup plus significative avec une hausse de 16%, ou 32,24 milliards d’euros pour atteindre 232,76 milliards d’euros. Ces prévisions se fondent sur le prolongement des tendances actuelles du commerce en ligne, le fort développement des marchés en ligne dans des pays tels que l’Espagne, l’Italie et la Pologne, où les consommateurs se tournent massivement vers les achats en ligne, sans négliger la probable détérioration du climat économique en Europe en 2012.Les cyberacheteurs européens devraient dépenser en moyenne 1 298 euros par personne en 2012, soit une hausse de 6,3% par rapport à 2011. La Grande-Bretagne devrait se maintenir à la première position parmi les pays Européens avec des ventes totales qui devraient atteindre 67,74 milliards d’euros en 2012, suivi par l’Allemagne (50,92 milliards) et la France (47,17 milliards). L’Allemagne et le Royaume-Uni sont les seuls pays européens où les ventes en ligne devraient dépasser les 10% du total des ventes de détail avec respectivement 10% et 13,2%. Toutefois, ces deux pays devraient aussi connaitre les plus faibles taux de croissance annuels (Allemagne 13% et le Royaume-Uni 14%). Ceci est très certainement du à la maturité des marchés en question combiné avec un climat économique incertain et une baisse des dépenses de consommation.
A l’inverse, la Pologne (24%) et la France (22%) devraient être les marchés en ligne européens qui connaitront les plus fortes croissances en 2012 avec des ventes augmentant respectivement de 4,51 milliards d’euros à 5,59 milliards et de 38,66 milliards à 47,17 milliards. Les taux de croissance sont forts également en Suède (18%), Italie (18%) et Norvège (17%).
Nicolas Jornet, directeur de Kelkoo France commente: « Au cours des cinq dernières années, le marché du e-commerce s’est considérablement amélioré, notamment grâce aux forfaits Internet illimités, des solutions de paiement simples et sécurisés et la popularité croissante des Smartphones et tablettes, conduisant au développement du m-commerce. Tous ces éléments devraient aider le secteur du commerce électronique à poursuivre son développement en 2012. »« Il est logique de constater que les consommateurs continuent à plébisciter les achats en ligne année après année. Ils se tournent vers Internet pour réaliser leurs achats le plus simplement possible et pour trouver de meilleures affaires. Inévitablement cette tendance va se renforcer en détriment des circuits de distribution traditionnels, ce qui conduit des commerçants à rapprocher les deux canaux de vente. Il est largement connu que la crise économique a rendu le commerce en ligne encore plus attractif aux yeux des consommateurs européens, permettant de réaliser des économies non négligeables. Selon nos prédictions, les ventes en ligne en France devraient croitre de 22% cette année ».