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Fourme d’Ambert, l’exigence

A l’occasion des 40 ans de son appellation, la filière Fourme d’Ambert a souhaité mettre en avant son nouveau cahier des charges AOC (publié au JORF le 23 avril 2012) et, plus spécifiquement, sa nouvelle connaissance des prairies naturelles. Elle a ainsi fait apparaître toutes les nouvelles précisions apportées au texte, soit parce qu’elles y étaient absentes, soit parce qu’elles y étaient mal précisées : obligation d’un troupeau laitier situé dans la zone, nécessité d’un temps d’adaptation pour une vache issue d’une exploitation hors zone, établissement d’un temps minimum de pâturage de 150 jours, réaffirmation d’une autonomie en matière de fourrage, interdiction écrite d’utiliser des céréales OGM, amélioration de la traçabilité du lait… La filière a aussi publié un guide de reconnaissance des prairies (potentiel agronomique, aptitude au pâturage…), auquel ont collaboré une cinquantaine de scientifiques. Lequel sera suivi d’un diagnostic des pratiques fromagères puis d’un diagnostic des systèmes fourragers. L’objectif étant, en faisant le lien entre les pratiques, d’aider les producteurs à optimiser leur travail d’éleveur et de fromager. Elle a aussi été très active au niveau communication. Mise en place en 2010, la campagne de promotion de l’appellation s’achève en 2012 (600 000 € investis en 2012). Après quelques voyages des saveurs, suggestions de consommation (un petit livret de recettes est en train de sortir), campagnes d’affichage, annonces publicitaires dans la presse culinaire et féminine et autres actions Internet, les résultats sont là. Si, depuis 2008, les ventes en volume avaient commencé à légèrement baisser, elles s’étaient stabilisées en 2010 pour finalement augmenter au cours du premier trimestre 2012, de 100 tonnes, soit + 7 % par rapport au 1er trimestre 2011.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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