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Vers le soft-discount

Le hard-discount a vu, une nouvelle fois, sa part de marché global baisser en 2012.

La perte de parts de marché des principaux discounters en France amène ces derniers à réviser leur modèle économique. Le pur et dur concept du hard-discount, qui à l’occasion du début de la crise en 2008 avait su conquérir de nouveaux clients, met peu à peu de l’eau dans son vin. Et des marques nationales dans ses rayons.
Le leader du circuit en France, Lidl, a même annoncé « qu’il abandonnait le hard-discount ». Il y a quatre ans, l’enseigne avait déjà introduit le référencement de grandes marques, suivi par Netto puis Leader Price en 2010.Drive, proximité…Le recul de la part de marché global des discounters, de 12,9 % en 2012 contre 13,3 % en 2011, devrait accélérer ce mouvement. Et précipiter la chute du hard-discount au profit d’un soft-discount.
Selon Gaelle Le Floch, cité par Les Echos, cette nouvelle version du discount a été rendue nécessaire en France par le vote de la loi de modernisation de l’économie (LME), à la suite de laquelle les grandes enseignes ont pu faire baisser leurs prix. Le développement des magasins de proximité et l’émergence du drive ont également joué un rôle défavorable aux discounters.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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