Le groupement d’adhérents indépendants fait évoluer sa stratégie de communication. L’objectif ? devenir l’enseigne la plus proche des Français.
Nicolas Guilloux, adhérent à Chatillon-sur-Chalaronne (01) et membre de la Direction marketing d’ITM Alimentaire International a levé le voile ce mercredi sur les actions marketing mises en place en 2014. En point d’orgue, la Grande Interview, une enquête consommateur qui sera effectuée 3 fois dans l’année et qui a débuté en décembre 2013 par un sondage réalisé en collaboration avec Opinion Way auprès de 1 024 personnes sur le thème : « Quelle nouvelle donne pour la grande distribution ? ». L’objectif est d’analyser les rapports des Français vis-à-vis de la consommation, de l’alimentaire, de leur pouvoir d’achat et de la distribution. « Il est temps d’évoluer. Avec cette démarche, nous voulons être l’enseigne qui écoute le client et répond à ses attentes, donc arrêter de parler de ce que l’on est pour parler de ce que nos clients souhaitent. La Grande Interview est l’acte fondateur de cette volonté. Intermarché va devenir le porte parole des Français 3 fois par an » explique Nicolas Guilloux. Pour lancer le déploiement, une campagne publicitaire sera diffusée dès dimanche 16 février sur TF1, suivie par la mise en place d’outils de communication digitaux (site internet dédié, posts sur Facebook, bannières web, vidéos…). Début mars, une borne interactive permettra aux clients de répondre à un questionnaire dans leur point de vente avant qu’un roadshow se déplace dans toute la France avec une équipe de 4 personnes qui partira à la rencontre des clients Intermarché.
Enquête conso : les résultats
Cette première prise de pouls montre que la crise est un facteur de contrainte mais aussi de remise en cause de la consommation individuelle : 51 % des personnes interrogées ont le sentiment de ne pas avoir à se priver alors que 48 % estiment désormais « consommer sous contrainte ». De plus, un tiers des Français se déclarent obligés de surveiller de près leurs dépenses (34 %), 14 % avouent même renoncer à s’acheter des choses. Dans le même temps, 68 % des sondés disent consommer trop par rapport à leurs besoins réels. Ouverts aux alternatives, ils ont envie de responsabiliser leur consommation : 72 % pensent qu’en raison de la crise leur façon de consommer a changé, 91 % plébiscitent l’achat en direct avec les producteurs locaux. Le troc (54 %) ou le co-voiturage (55 %) apparaissent à plus de la moitié des Français comme un effort acceptable dans l’optique de faire des économies. Concernant la responsabilisation de leurs comportements en matière de consommation, 77 % souhaitent adopter chacune des quatre résolutions suivantes : gaspiller moins lorsqu’ils consomment (94 %), privilégier les produits de saison (93 %) et les produits locaux (89%) et acheter plus souvent les produits de base pour les cuisiner (87 %). D’autre part, la qualité est un aspect de la consommation essentiel à préserver. Ainsi, 86 % sont prêts à cuisiner plus souvent. Cependant, 61 % considèrent les meilleurs prix comme l’argument le plus important lorsqu’ils font leurs courses, la garantie de trouver des produits de qualité arrivant en seconde position (46 %). Les attentes sont fortes vis-à-vis des distributeurs et de leur offre : 80 % des sondés ont le sentiment que les enseignes ne tiennent pas suffisamment compte de leurs avis pour améliorer les produits qu’ils consomment au quotidien. Deux Français sur trois (63 %) estiment que les consommateurs ne sont pas incités à avoir un comportement responsable. Ils souhaiteraient plus de produits locaux (90 %), de produits made in France (90 %) et uniquement des produits de saison (84 %).
