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Invitation à la Ferme affiche l’empreinte carbone sur ses yaourts

L’affichage environnemental participe à une consommation plus verte. Si le réseau Invitation à la Ferme est pionnier dans l’affichage de l’empreinte carbone sur ses produits, il a aussi été retenu pour participer à l’expérimentation pilotée par l’ADEME et le Ministère de la Transition Ecologique pour déployer un affichage environnemental harmonisé par secteur. Seulement 8 entreprises françaises ont été retenues, dont le réseau Invitation à la Ferme.

Le réseau Invitation à la Ferme, pionnier dans l’affichage de l’empreinte carbone sur ses packs

Dès la fin décembre 2020, le réseau Invitation à la Ferme s’est attelé à faire bouger les mentalités pour imposer ses valeurs qui dépassent les exigences de la législation européenne, en instaurant un modèle Bio exigeant qui prend désormais en compte l’impact carbone de ses produits. Depuis janvier 2021, l’Empreinte Carbone est affichée sur ses packs de yaourts.

L’affichage environnemental : pour une consommation plus verte

» Une meilleure information environnementale peut contribuer à orienter les producteurs et les consommateurs vers une alimentation plus » durable «. Cette transparence environnementale correspond à une attente des consommateurs et fait partie des mesures retenues par la Convention Citoyenne « (www.ademe.fr).

Une expérimentation est en cours, pilotée par l’ADEME et le Ministère de la Transition écologique et Solidaire* Pour déterminer les méthodes les plus susceptibles d’être retenues pour déployer un affichage environnemental harmonisé par secteur. Un appel à candidature a été lancé. Aujourd’hui, Invitation à la Ferme fait partie des 8 entreprises françaises retenues, au côté de grands acteurs de la distribution et du secteur alimentaire (Groupement Les Mousquetaires, Yuka, Elior, etc.).

Avec LAITCOLO-SCORE, Invitation à la Ferme crée un outil d’évaluation révolutionnaire pour mesurer l’impact carbone du champ au magasin

Chacune des fermes du réseau transforme ses yaourts sur place avec le lait de sa ferme. Il n’existait pas d’outil capable de calculer l’impact par ferme et par produit. Ainsi, le réseau a procédé en 2 étapes pour avoir les données les plus précises et créer LAITCOLO-SCORE :

  1. Chacune de ses fermes réalise un bilan carbone individuel pour évaluer les impacts environnementaux de la production de lait à l’échelle de sa ferme ;
  2. Au niveau du réseau, un kit d’évaluation a été mis au point avec le soutien de l’ADEME. Il permet de calculer, par ferme et par produit, l’impact environnemental global : de la transformation du lait jusqu’à la livraison du produit dans les points de vente, en passant par la transformation.

-30% de carbone par rapport à un yaourt industriel :

La moyenne Invitation à la Ferme, sur 5 fermes type, est de : 1.68kg CO2 éq/kg de produit vs 2.41* pour un yaourt industriel (référentiel AGRIBALYSE), soit – 30%. Ce sont surtout les postes de production du lait, choix des ingrédients et transformation à la ferme (lait non homogénéisé) qui impactent le plus cette excellente performance.

Prendre en compte la compensation carbone

La compensation carbone est stockage de carbone induit par l’élevage du réseau (prairies temporaires ou permanentes, cultures auto-consommées, haies). Dans son résultat (1.68 kg CO2 éq), le réseau n’a pas pu intégrer cette compensation carbone. Sinon, nous ne pouvions comparer notre impact versus un yaourt industriel car la méthode officielle AGRIBALYSE ne la prend pas en compte pour l’instant. Quel dommage car cela n’encourage pas les comportements vertueux ! Dans notre cas si nous pouvions la comptabiliser, nous baisserions de 16% notre impact carbone pour arriver à 1.41 kg CO2 éq/kg de produit en empreinte nette au lieu de 1.68. précise le communiqué.

*Le protocole d’expérimentation doit permettre d’apporter des éléments de réponse à la question générique suivante : » Selon quelles modalités est-il possible de fournir au consommateur une information environnementale lisible, fiable et objective, afin de lui permettre d’orienter ses choix vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement ? «

Par Camille Borderie

Service de la rédaction Journaliste Univers Habitat, Faire Savoir Faire

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