Le président du groupement coopératif Système U publie un ouvrage dans lequel il défend les attraits du commerce de proximité : véritable lieu de sociabilité et d’échanges, celui-ci a vocation à devenir le coeur d’une nouvelle convivialité, au service du rayonnement retrouvé des territoires, particulièrement à l’aune de la crise du Covid-19.
» Je suis convaincu que la fin de la société de consommation, accélérée par la pandémie, va faire basculer le commerce dans le XXIe siècle : un commerce plus responsable, plus engagé, où le consommateur, réconcilié avec le citoyen, est davantage acteur.
Conscient de son rôle, il veut utiliser son pouvoir d’achat pour faire passer un message en faveur de produits plus sains, responsables et équitables. Il interroge le système de consommation en lui demandant des engagements, des principes, des valeurs. Cette crise est aussi une intense période de réinvention, à laquelle les commerçants ont envie de contribuer.
Notre action doit d’abord répondre à une préoccupation générale : comment concilier les envies de plus d’économie, d’écologie et de responsabilité ? Mais elle doit aussi, dans cette période fracturée, répondre à un enjeu majeur : comment éviter le mouvement de repli sur soi, comment refaire société ?
J’aperçois un atout, une force sur laquelle nous pouvons nous appuyer et qui conforte notre optimisme : l’espoir né de la solidarité, de la générosité, de l’humanité vécues pendant la crise. «
Plus que jamais, le bonheur est dans le près, que l’on connaît, qui rassure. Le commerce de proximité a aujourd’hui les atouts pour accompagner la sortie de crise.
