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3 questions à Michel-Edouard Leclerc

C’est à l’occasion de la visite du nouveau concept d’Espace Culturel Leclerc à Tarbes (65) que nous avons rencontré Michel-Edouard Leclerc. L’occasion idéale pour lui poser quelques questions.

Faire Savoir Faire : Tout d’abord, quel est votre sentiment sur les propositions du Président Hollande, notamment par rapport au Pacte de Responsabilité ?

Michel-Edouard Leclerc : Les chefs d’entreprise français ne peuvent qu’être heureux d’entendre cette affirmation de leur rôle d’entrepreneur comme jamais aucun Président de la République ne l’avait fait. C’est une mesure qui fait sens pour les entreprises et l’économie générale. Après, les actes devront suivre les paroles, mais au niveau macro-économique c’est un projet avec une vraie logique. Le choix de financer ces mesures par une baisse de la dépense publique plutôt que par une augmentation de la TVA me semble juste. C’est donc un beau projet qui fait sens dans sa globalité et exprime une position positive. Les centres E. Leclerc joueront donc le jeu au profit des salariés et des consommateurs.


Faire Savoir Faire : Autre dossier chaud, la loi sur les Drives de la Ministre Sylvia Pinel. Qu’en pensez-vous ?

Michel-Edouard Leclerc : Je ne comprends pas ce qu’elle veut. Si j’étais Ministre du Commerce, j’utiliserais cette réussite pour que d’autres marchés s’approprient le modèle. Nous avons crée les germes pour que ce concept soit accessible à tous les secteurs. En province, la création d’un drive génère de l’emploi et permet le développement d’activités par le trafic qu’il engendre. Je pense que la puissance publique devrait plutôt accompagner et soutenir le développement plutôt que de le contraindre. Je ne comprends vraiment pas la démarche.


Faire Savoir Faire : Vous présentez aujourd’hui le nouveau concept d’Espace Culturel Leclerc. Quel est votre objectif ?

Michel-Edouard Leclerc : Nous avons l’ambition de devenir le premier réseau de distribution de biens culturels en France en dépassant les 20 % de parts de marché. Aujourd’hui, nous sommes second derrière la FNAC. Avec ce nouveau concept, nous mettons en relation directe les contenus et les contenants pour faire face à la concurrence digitale et répondre à la mutation de la consommation culturelle. Parallèlement, nous venons de lancer notre portail internet dédié avec 5 millions de références. L’idée est d’asseoir notre promesse d’enseigne Leclerc dans le domaine de la culture et du multimédia quel que soit le canal.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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