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Ecover fête ses 35 ans

Un anniversaire marqué par plusieurs changements: le retour de la marque en circuit spécialisé, le lancement d’une nouvelle identité visuelle, le développement de nouvelles formules et les résultats de l’opération » Plastique Marin «.

Dès sa création en 1980, Ecover a choisi un mode de fabrication à base d’ingrédients d’origine végétale et minérale. Ses produits sont biodégradables, rapidement et complètement. En aérobiose comme en anaérobiose, ils ne laissent aucun résidu stable et bioaccumulable, ont un impact minimal sur la vie aquatique, n’ont pas d’agent sur-moussant, respectent la peau (test d’innocuité dermatologique à l’appui) et sont sans risque pour les fosses septiques.Fini le bronopol !
Un trop grand nombre de consommateurs pensent encore que les détergents classiques ne sont pas nocifs pour l’environnement. Ecover, cette année, souhaite provoquer une prise de conscience pour faire bouger toute la catégorie des détergents, et convaincre les consommateurs que les produits de détergence écologique doivent devenir la norme. Ecover garantit à ses consommateurs des produits sains, sans azurants optiques et sans bronopol. En effet, le bronopol, autorisé à hauteur de 0,1 % comme conservateur, ne sera plus utilisé et sera remplacé par de l’acide lactique dans les formules qui contiennent du tensioactif anionique. Un design plus moderne
Pour la refonte de sa charte graphique et de ses emballages, Ecover s’est inspiré du génie de la nature. Leur design est plus clair, plus lisible, et les couleurs plus vives. La forme des contenant est aussi plus féminine et plus ergonomique. En plus d’être plus moderne, le nouveau design permet aux produits d’être plus faciles à repérer en magasin. Les nouveaux packs souhaitent inspirer les nouvelles générations et les encourager à respecter et protéger la nature. 2014 marque aussi le grand retour d’Ecover en circuit spécialisé. La marque distribue désormais exclusivement ses produits dans les magasins spécialisés distributeurs. Cette orientation stratégique est un retour aux sources pour la marque qui s’adresse directement et en premier lieu à un public averti et sensible aux enjeux écologiques. Autre temps fort de l’année : les premiers résultats de l’opération « Plastique marin », lancée à l’automne 2013. Cette initiative unique au monde consiste à récupérer les plastiques abandonnés dans les océans afin de les recycler et de les transformer en nouveaux emballages 100% recyclables. C’est aussi l’occasion pour l’entreprise de lancer un message d’alerte sur l’état de pollution de l’éco-système marin. En effet, chaque année, 30 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les mers du globe : bouteilles et sacs plastique, cordes en nylon, bâches…, dont 80 % proviennent du continent. Ces déchets, pris dans de gigantesques tourbillons marins, rejoignent une gyre océanique. Celle du Pacifique Nord représente une surface de trois fois la France. Une concentration dramatique pour les poissons, tortues, requins, dauphins, baleines et oiseaux marins.

Des bouteilles à partir de déchets marins
Un grand pas avait été franchi par Ecover en 2011, avec la création du PE végétal 100% à base d’éthanol de canne à sucre, pour emballer ses produits. Cependant, cette solution à long terme pouvait faire craindre une cannibalisation des surfaces agricoles. Dans le même souci constant de mieux préserver la nature et ses ressources, l’entreprise a souhaité innover à partir de matériaux déjà utilisés, non recyclés et sources de pollutions. Les prochaines bouteilles Ecover seront ainsi fabriquées à partir de trois plastiques différents : le Plantastique (pour 70 %), le PET recyclé (pour 20 %) et le « plastique marin » péché en mer (pour 10 %). Ecover s’appuie sur l’association Waste Free Ocean, qui équipe les bateaux de pêche et les pêcheurs pour récupérer le plastique en mer. Depuis octobre 2013, des bacs collectant ces déchets marins sont en place à Honfleur, Saint-Jean-de-Luz et Saint-Mandrier. Le plastique est trié puis acheminé vers une usine en Angleterre près de Londres. Les éléments à recycler sont transférés au plasturgiste Logoplaste, qui fabrique les emballages Ecover. Les déchets ainsi collectés ont permis la fabrication de 15 000 bouteilles Ocean Plaste, qui seront lancées en édition limitée. Fabriquées avec 10 % de déchets provenant des océans et 90 % de plastique recyclé, elles contiendront du liquide vaisselle, seul produit de nettoyage visible en cuisine, que l’on pose naturellement sur son évier. Ocean Plaste sera à la fois très légère et très résistante. Sans étiquette, la bouteille sera gravée au laser. L’objectif à long terme est d’intégrer ce plastique récupéré en mer dans toutes les bouteilles fabriquées par Ecover, lorsque la quantité de déchets récupérée sera suffisante.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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