Du fait de la dynamique du marché de l’occasion et de la seconde main au sein de l’économie française, Les Puces de Saint-Ouen ont mandaté OpinionWay pour mener une étude sur le rapport des Français à l’égard de la seconde main. Elle démontre que 49% adhèrent à cette pratique.
Ces chiffres atteignent 65% pour les 25-34 ans et 55% pour les 18-24 ans et 35-49 ans. D’un point de vue social, on constate que la seconde main s’impose davantage dans les catégories populaires, avec un taux de 29%. Mais contrairement à ce que l’on pourrait d’imaginer, elle représente une fierté pour 87% des sondés et 67% assument cette démarche.
Le magasin physique privilégié, pour les secteurs de la culture et de l’habitat
Bien que de nombreuses plateformes de revente en ligne existent, ce marché se construit principalement dans des lieux physiques, comme le démontre l’enquête. En effet, 61% des acheteurs de seconde main préfèrent les brocantes et les marchés aux puces (75% chez les 25-34 ans et 69% chez les catégories populaires).
On peut également constater que les principales transactions tournent autour des produits textiles et des produits culturels et de loisirs, qui selon l’étude, représentent respectivement 31% et 28% du marché. En 3e position se trouvent les produits d’équipement de la maison avec 21%. Ils sont suivis dans un second temps par les jouets et les jeux, ainsi que les produits high-tech, tous deux à 14%, les produits de beauté étant à la marge avec 4%.
Économie et exclusivité
Au vu de la situation économique touchée par l’inflation, l’option de la seconde main apparait plus attractive d’un point de vue économique. 60% des sondés envisagent de se rendre prochainement dans une brocante. Des chiffres qui atteignent 59% pour les vide-greniers et 42% pour les marchés aux puces. Cet attrait s’explique par la possibilité d’y trouver des objets à moindre coût, argument que sortent les sondés à hauteur de 79%. 63% estiment qu’il y est plus probable d’y faire des bonnes affaires que sur Internet (78% pour les 18-24 ans et 70% pour les catégories populaires).
Au-delà de l’aspect économique, ce secteur et ce type d’événement disposent d’une aura d’exclusivité. Comme le démontre l’étude, 54% des sondés s’accordent sur la possibilité d’y trouver des produits de qualité, 71% des interviewés considèrent qu’il y a plus de chance d’y trouver des objets uniques, et 56 % pensent qu’ils y dénicheront des objets précieux. Un attrait partagé par 71% des 25-34 ans, sachant que 36% des Français affirment avoir déjà trouvé des objets rares dans les puces et les brocantes.