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Nouvelle démarche filière pour St Michel

Le biscuitier breton est le premier industriel du secteur à fabriquer tous ses biscuits et ptisseries avec des œufs de poules élevées en plein air.

L’œuf fait partie des trois ingrédients majoritaires d’un gâteau moelleux. Il représente environ 20 % de la composition d’une madeleine. Chaque année, St Michel utilise 87 millions d’œufs pour sa production. Un chiffre suffisamment important pour que la marque décide de changer sa politique d’approvisionnement. « Cette démarche répond à un double objectif. Le premier est de valoriser nos produits, et cela passe par les ingrédients que nous utilisons. Le deuxième est de s’engager en faveur du bien-être animal, notre développement s’appuyant sur une croissance que l’on veut citoyenne », explique Romain Leycuras. Le responsable RSE de St Michel rappelle par la même occasion que la poule est l’emblème de la marque. Désormais donc, toutes les recettes St Michel seront réalisées avec des œufs plein air issus de fermes françaises, ce qui lui a valu d’obtenir un Œuf d’Or de la part du CIWF, ONG qui défend le bien-être des animaux de ferme. Une nouvelle étape pour St Michel qui a non seulement supprimé les conservateurs, les colorants et l’huile de palme mais également choisi de n’utiliser que du blé français issu de l’agriculture raisonnée et obtenu en 2012 le label Origine France Garantie.

Une hausse des prix réduite

Ce choix a un coût : un œuf de plein air est environ 30 % plus cher qu’un œuf de batterie. Le surcoût ne sera répercuté que sur les produits dans lesquels le taux d’œuf est le plus important, c’est-à-dire les madeleines. « La hausse de prix sera de l’ordre d’une dizaine de centimes pour un paquet de 500 g », précise Romain Leycuras. D’autre part, seuls les packs des pâtisseries (les plus riches en œufs) afficheront le logo « Œufs de plein air », soit une vingtaine de références. Pour communiquer sur ce nouvel engagement, la marque a démarré une communication digitale sur les réseaux sociaux avec un film dédié à l’amour des poules et mènera des opérations promotionnelles en GMS avec des corners dédiés.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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