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BIMI : un nouveau venu côté chou

Né au Japon, Bimi® est une création de l’entreprise Sakata. Ce chou haut de gamme entend séduire le consommateur européen par son goût délicat. Pour être plus présent en France, Sakata, en partenariat avec la société Coregeo en charge du marketing en Europe, souhaite btir une filière de production dans l’hexagone.

L’histoire commence au Japon il y a une centaine d’années avec les débuts de la famille Sakata dans le domaine des semences. D’abord centrée sur la production de fleurs, l’activité s’oriente peu à peu vers l’obtention de semences d’autres végétaux. Il y a une vingtaine d’années, Sakata Seed Corporation (Yokohama) met au point un nouveau chou, fruit du croisement entre un chou brocoli et un chou oriental. Bimi® est né et la marque éponyme déposée.

Un chou raffiné

La finesse de son goût, plus tendre et légèrement plus sucré que le brocoli, sa couleur franche d’un beau vert intense, justifie son surnom de «Rolls-Royce»; du chou. En outre, il est 100 % comestible de la tige au fleuron et possède une teneur élevée en nutriments essentiels. Déjà fort apprécié au Royaume-Uni, il s’étend sur le marché européen par le truchement de la société Coregeo, partenaire en charge du développement, du marketing et de la gestion de la marque Bimi dont la propriété intellectuelle reste détenue par Sakata. Mais les deux entreprises ont mis en place une équipe dédiée au développement de Bimi® en Europe.

Si le continent européen représente aujourd’hui …“ des volumes vendus dans le monde, c’est surtout grce au marché anglo-saxon ; l’introduction de ce légume raffiné a, en effet, commencé par la Grande-Bretagne où il représente aujourd’hui 10 % du marché du brocoli anglais. Ouvert il y a 10 ans, ce segment de marché haut de gamme y est toujours en croissance régulière et il pèse aujourd’hui 90 % des ventes Européennes.

Filière en construction

Le pari est double pour faire apprécier Bimi® dans l’hexagone car il s’agit à la fois d’organiser sa production et ensuite de la vendre, tout en respectant, de l’amont à l’aval, des normes strictes de qualité permettant un maintien de la valeur ajoutée d’un bout à l’autre de la filière. «Il y a des critères à respecter pour ceux qui produisent comme pour ceux qui distribuent»; explique Basile de Bary, Directeur Général de Sakata Europe.

Si on trouve déjà actuellement ce drôle de chou sur le marché français, c’est via des exportations provenant d’Espagne ou du Kenya. Alors que depuis sa première apparition sur le marché français il y a deux ans, les ventes ont progressé de 62 %, les équipes de Coregeo s’activent pour btir une filière qui permettra de produire et de mettre en marché un chou Bimi® de qualité optimum eut égard à son prix : entre 8 et 12,00 euros le kilo.

Les producteurs intéressés doivent obtenir la licence qui implique le respect d’un certain nombres d’obligations. Ensuite, il faut garantir le maintien du produit frais jusqu’à l’étalage. «Pour ce produit de très grande qualité, toute la chaîne doit travailler ensemble»; précise Basile de Bary.

Pour informer, la stratégie est simple : outre le fait de faire goûter, Coregeo travaille à la mise au point de recettes adaptées au goût français, à la différence du lancement sur le marché anglais où Bimi® était surtout associé à la cuisine ethnique, indienne ou asiatique. Déjà présents dans quelques enseignes françaises, il reste un important travail de communication à mener pour familiariser le consommateur. Les réseaux sociaux vont être mis à contribution pour faire le buzz autour de ce chou dont le nom veut dire «savoureux»; en japonais.

Par Claire Calmejane

Service de la rédaction

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