La filière Beaufort, ce sont plus de 1000 hommes et femmes d’expertise, solidaires et unis. Le Syndicat de Défense du Beaufort a fait le choix, pour sa nouvelle campagne d’affichage 2021, de mettre en avant ces éleveurs, fromagers et cavistes, à la passion chevillée au corps, qui, quelque que soit le contexte, continuent à œuvrer pour produire du Beaufort.
publié le Mercredi 13 Janvier 2021
Si sa qualité du Beaufort dépend du lait des vaches Tarines et Abondances, elle résulte aussi du savoir-faire ancestral de ceux qui le fabriquent, dans les vallées du Beaufortain, de la Tarentaise, de la Maurienne et une partie du Val d’Arly.
Le Syndicat de Défense du Beaufort a fait le choix, pour sa nouvelle campagne d’affichage 2021, de mettre en avant ces éleveurs, fromagers et cavistes, à la passion chevillée au corps, qui, quelque que soit le contexte, continuent à œuvrer pour produire du Beaufort, nous régaler et enchanter notre quotidien. Ce sont les hommes de la filière, cette fois-ci, qui sont à l’honneur !
Les coulisses du casting
Zoom sur les trois jeunes « ambassadeurs »
Etienne Arvin-Berod, 25 ans, est installé depuis plus de 2 ans en Gaec (Gaec du Rayonnant) avec ses parents sur la commune de Praz-surArly. Leur lait est livré à la coopérative laitière du Beaufortain. L’été, ils montent en alpage au Plan de l’Aar : Arlette la maman s’occupe du refuge, Bernard le papa de la traite et Etienne reste en vallée pour les foins. L’hiver, on retrouve Etienne sur les pistes de la station où il est moniteur de ski.
Mathieu Braizaz, 23 ans, est installé, lui aussi, en Gaec (Gaec de Meibra) à Hauteluce, avec ses parents. Leur lait est livré à la coopérative laitière du Beaufortain. Il adore la vie en alpage, avec ses bêtes, dans une nature majestueuse et préservée. Comme de nombreux producteurs de Beaufort, Mathieu exerce une double activité : l’hiver, il travaille aux remontées mécaniques de la station.
Marc Paravy, 32 ans, est fromager dans la filière Beaufort depuis 2015. Il travaille l’hiver à la coopérative laitière de Beaufort du canton d’Aime et l’été à l’alpage de Plan Pichu. À Plan Pichu, les journées sont intenses : 15 heures en moyenne ! Marc assure, seul, les deux fabrications de la journée : la 1ère de 4h du matin jusqu’à la fin de matinée et la 2ème de 15h30 à 23h. En début d’après-midi, il retourne les meules. Il travaille en rotation hebdomadaire : une semaine sur deux, il passe le relais à Philippe, le 2ème fromager de Plan Pichu. C’est un rythme de travail qu’il apprécie.
[tribune libre]