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Olia met de l’Huile

Réveiller la couleur et mieux encore, réveiller le marché de la coloration. C’est le graal que poursuivent les marques opérant sur ce marché de 260 millions d’euros en 2011.

En 7e position dans l’univers hygiène-beauté, la coloration souffre d’une lente hémorragie de consommatrices : le marché a perdu 33 à 35 millions d’unités en 10 ans et le recrutement qui se poursuit sous l’effort des marques ne parvient pas à fidéliser durablement les nouvelles entrantes. Selon une étude de Garnier menée entre 2003 et 2008, chaque année 25 % des femmes abandonnent le marché de la coloration à domicile, soit 2 millions de femmes qui désertent le linéaire coloration : bilan, une perte de CA estimée à 50 millions d’euros.Un bond en avantGarnier, en perpétuelle quête d’innovation – leadership oblige – sur ce marché difficile, espère prendre quelques longueurs d’avance avec l’arrivée d’une nouvelle technologie qui magnifie le résultat final : la couleur est intense et le cheveu soigné en profondeur grâce à un procédé qui met l’huile au cœur de la formule.Dédiée à la coloration à domicile que pratiquent 47 % des femmes aux cheveux colorés, le lancement d’Olia fait pendant au lancement jumeau d’Inoa survenu en 2009 dans le monde de la coiffure.
Protégée par 21 brevets, la technologie Oil Delivery System au cœur d’Olia se fonde sur la présence de 4 huiles concentrées qui entraînent la pénétration intégrale des pigments au cœur de la fibre capillaire. L’huile vient recouvrir la fibre pour l’enrober à sa surface. Sa concentration élevée va pousser les agents alcalins dans le cœur du cheveu pour que les colorants expriment toute leur puissance colorielle. « Les formulateurs ont observé qu’une molécule en association avec une huile pouvait décolorer les cheveux. Cela ouvre une nouvelle ère pour la coloration où l’ammoniaque – et son odeur – ne sont plus nécessaires », indique Patricia Pineau, directrice de la communication scientifique L’Oréal Recherche.Certes, il est toujours nécessaire d’avoir recours à des agents alcalins qui ouvrent les écailles du cheveu, facilitant son éclaircissement puis sa coloration, mais la formule associant huiles de Passiflore, de Tournesol, de Camélia et d’Ecume des prés autorise le recours à un agent alcalin très doux, faiblement dosé. Exit l’odeur de l’ammoniaque qui cède la place à une expérience sensorielle beaucoup plus séduisante. Un moment agréableLa crème colorante et la crème révélatrice se fondent rapidement pour livrer une texture veloutée, homogène et onctueuse comme une crème de soin. Riche et délicate, elle dégage un agréable parfum léger et hespéridé.
Pas de goutte, pas de coulure : la cosméticité fait partie des aspects importants du virage technologique que constitue Olia. Le confort optimal du cuir chevelu, une douceur de la chevelure comme après un masque de soin et une brillance améliorée de 35 %, seront d’ailleurs renouvelable dès janvier, avec la vente séparée du Soin brillance & toucher soin réutilisable.
Le flacon applicateur, façonné en forme de goutte, présente une parfaite ergonomie. Autant d’éléments qui motivent l’espoir d’augmenter la moyenne annuelle : 3,1 paquets par an par acheteuse aujourd’hui mais peut-être 4,1 demain ? On l’espère chez Garnier. Disponible dans 21 nuances, PVC de 10,90 euros.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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