Tennessee Honey, nouveau Jack Daniel’s

Après une centaine d’années entièrement dédiée à la production du seul et légendaire Jack Daniel’s Old N °7 mis au point par le créateur et le tout premier Master Distiller, Jasper Newton (Jack Daniel himself), la distillerie de Lynchburg a observé l’évolution des goûts. Dans le milieu des années 80, elle a décidé de créer, pour ceux qui n’aimaient pas la spécificité de son Tennessee Whiskey (80 % de Maïs, 12 % d’orge maltée), quelque chose de différent. Après vieillissement, Le Old n° 7 est repassé une seconde fois à travers les 3 mètres de charbon de bois d’érable qui absorbent l’amertume et font toute l’originalité de son élaboration. Ce second passage a énormément adouci le goût boisé dû au vieillissement réalisé uniquement dans des fûts de chêne neuf « toastés » comme c’est la règle à Lynchburg. Ainsi est né Gentleman Jack. Dans cette quête de différence, la recherche d’un goût plus robuste et d’un whiskey plus coloré a fait naître Jack Daniel’s Single Barrel en 1997. Son vieillissement confié aux barriques du rang d’en haut dans quelques uns des 85 entrepôts de vieillissement que compte la distillerie accélère l’évaporation. La « part des anges » y est deux fois plus importante que dans les autres barriques, chacune d’elle étant unique. D’où l’idée de proposer la possibilité d’acheter carrément la barrique. Depuis 1998, «Buy the barrel» permet de devenir l’heureux propriétaire de 200 à 300 bouteilles de whisky à son propre nom ! Une personnalisation qui représente aujourd’hui 10 % des ventes de Single Barrel.Le temps de la création
La plus ancienne distillerie enregistrée aux Etats-Unis a le temps pour elle. L’eau de sa source Cave Spring Hollow coule toujours à 13 ° constant, aussi pure et non ferrugineuse qu’en 1904 quand Jack Daniel’s Old N° 7 remporta son premier trophée. Tout évolue, mais au rythme où s’écoule la vie à Lynchburg, bourgade qui ne compte qu’un seul feu rouge et applique toujours la prohibition (néanmoins la distillerie bénéficie d’une dérogation dans ce comté « sec »), il suffisait d’attendre encore 14 ans pour que Jeff Arnett, le 7ème Master Distiller, présente, après 5 ou 6 ans d’observation attentive du marché, Jack’Daniel Tennessee Honey. Sa recette, tenue secrète, mêle l’original Tennessee Whiskey et une liqueur de miel artisanale. Ce précieux mélange passe par deux étapes importantes. La première commence par l’élaboration de la liqueur, faite d’ingrédients naturels (tels des extraits d’érable et de châtaigne) et de plusieurs miels. Ensuite, la liqueur de miel infuse dans le whiskey. Des saveurs inédites se marient à la rondeur des notes caramélisées, vanillées et boisées, pour un bel équilibre entre force et douceur. Le nez est doux avec des nuances de miel. La couleur est ambrée avec des reflets dorés. La bouche offre douceur et moelleux, avec des notes de miel, de noix et de noisettes. Il se consomme « on the rocks » c’est-à-dire pur sur glace ou mélangé avec de la limonade, du ginger ale ou du thé glacé et il a déjà donné lieu à la création de cocktails comme le Jack Daniel’s Honey Sour ou le Jack Daniel’s Tennessee Honey Manhattan. Disponible sur le marché français
Jack Daniel’s Tennessee Honey a remporté un vrai succès depuis son lancement, au point que la distillerie s’est montrée très prudente dans sa mise en marché, ne la proposant que dans 6 ou 7 pays en dehors des Etats-Unis. Cette année, la France entre dans la ronde. Le groupe Brown Forman, distributeur exclusif de la marque depuis le 1er janvier, pilote sa mise en place dans la grande distribution durant le 1er trimestre. Celle-ci sera accompagnée d’opérations d’animations/dégustations, de prospectus et de mises en avant en rayon. L’objectif est d’atteindre 10 % des volumes de Jack Daniel’s Old n° 7, chiffre atteint voire dépassé par les autres pays dans lequel le produit est vendu.