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La boîte boisson, bon élève du recyclage

Née aux Etats-Unis il y a 80 ans, la canette est un contenant à succès dans le domaine de la boisson. Aujourd’hui, l’accent est mis sur sa grande capacité à jouer le jeu de l’environnement et à s’affirmer comme un acteur clé de l’économie circulaire.

La France demeure l’un des principaux moteurs de la production de canettes en Europe : avec 5,1 milliards de canettes remplies, en hausse de 9,9 % par rapport à 2013, tout va bien pour les industriels français qui mènent une stratégie d’investissement volontariste. La canette est l’emballage qui connait la plus forte progression. C’est le conditionnement privilégié des soft-drinks et des bières (respectivement 70 % et 30 % du remplissage), avec un très fort dynamisme du côté des bières. Né en 1992, le GIE La Boîte Boisson a contribué avec succès au développement de ce marché dans l’hexagone. Résultat ? Une consommation multipliée par 4 en 20 ans qui atteint aujourd’hui 76 canettes par an/habitant. Une récente étude CSA « Usages et attitudes » souligne notamment l’attrait de la boîte boisson auprès des jeunes, séduits par ses innovations : premiumisation, interactivité, expériences sensorielles. Cette faveur concerne aussi le caractère recyclable des canettes ; 69 % des interrogés disent que le caractère recyclable de l’emballage est important et 60 % disent même que la capacité de recyclage de la canette est importante sinon ils n’en consommeraient pas.

Des atouts à booster

Constituée d’acier (60% du marché) ou d’aluminium (40 % du marché) entièrement recyclable et indéfiniment réutilisable, la boîte boisson a depuis longtemps engagé la bataille de l’environnement. D’abord en réduisant de plus de 30 % son empreinte carbone durant les 25 dernières années et en diminuant son poids (- 40 % depuis 1969 pour une canette 33 cl). Mais aussi en s’impliquant dans l’effort de collecte et de recyclage en Europe via le programme « Chaque canette compte » instauré en 2008 qui fournit gratuitement des kits de collecte et des documents pédagogiques uniformes pour simplifier et harmoniser les messages à l’échelle européenne. Certes, le taux de recyclage des emballages métalliques (75,8 % en 2013) est satisfaisant : 3 boîtes sur 4 sont recyclées. Mais ce contenant qui garde toutes ses capacités de malléabilité, de solidité, d’effet barrière au fil de plusieurs vies, peut aller plus loin. D’où la nécessité de s’attaquer encore mieux au problème du ramassage des canettes consommées en dehors du foyer (1/3 du marché), encore faible alors qu’il e Mais aussi de veiller à ce que le recyclage soit effectif. « C’est très important pour ne pas décrédibiliser toute la démarche. Trier sans recycler ensuite serait catastrophique car, en la matière, tout repose sur la confiance ; le geste de tri ne fonctionne que parce qu’il est gratuit et citoyen » soulignait François Demeure dit latte, Directeur Finance et gestion d’Eco-Emballages et directeur général de l’Adelphe, instance qui participe au pilotage du dispositif national de collecte. Depuis 2015, tous les partenaires engagés dans le tri, de la petite association à la société spécialisée, reçoivent une somme à la tonne recyclée et un certificat de recyclage. Une décision propice à crédibiliser un geste pour l’environnement mené jusqu’à son terme.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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