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À l’approche de la Quinzaine du Commerce équitable, Max Havelaar France annonce +4% de CA pour les produits portant son label

En plein contexte de crise agricole et d’inflation pour le secteur du commerce équitable, et à quelques jours de la Quinzaine du Commerce Équitable qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, Max Havelaar France a dressé un bilan positif. L’ONG a en effet annoncé que les ventes de produits portant son label ont atteint 1,32Md€ en 2023, en hausse de 4% en 1 an.

Cette croissance a touché pas moins de 6000 références, avec de très beaux résultats sur certaines catégories de produits: +15% pour les tablettes de chocolat et les confiseries, +40% pour les boissons chocolatées, +11% pour les bananes, +26% pour les pâtes et le riz et +55% pour les produits textiles.

Il est toutefois à noter que les glaces et pâtisseries ont connu une chute de 17%, contrastant après 2 années de hausse. Le café a chuté de 3%, son prix étant en hausse depuis 2021, après 5 années où il était extrêmement bas. C’est dans ce contexte que Fairtrade/Max Havelaar a procédé à une révision du prix minimum garanti, passant celui de l’arabica de 1,40 à 1,80 $/livre. Malgré tout, la filière reste en progression moyenne de plus de 21% depuis 2019.

Au niveau des enseignes, Intermarché et Action se sont engagées à ne proposer plus que du cacao certifié Fairtrade/Max Havelaar dans leurs produits à marque propre, des engagements venant rejoindre ceux de Monoprix et Lidl.

En partenariat avec la région Occitanie, l’association des éleveurs de La Brique Rose et YéO frais, l’ONG Max Havelaar France s’est quant à elle engagée pour la production de la brique de lait français locale et équitable. Le groupe s’est impliqué auprès de collectivités volontaristes à travers une initiative de soutien à la commande publique équitable, du fait de son statut de prescripteur auprès des acteurs publics dans le cadre des lois EGAlim.

Dans le cadre de l’édition de novembre 2023 du salon des Maires, Max Havelaar France a même récompensé les acteurs publics engagés dans la juste rémunération des agriculteurs, en organisant les premiers Trophées Fairtile. « Nous sommes un facilitateur indépendant, un expert entre les collectivités et les producteurs pour leur garantir une juste rémunération. Max Havelaar dialogue avec tous les territoires qui le souhaitent et les accompagne soit pour un diagnostic de juste rémunération de leurs achats, soit pour penser une filière locale équitable. Au-delà de la certification par notre plaidoyer, notre ambition avec l’appui des territoires serait de ne plus voir aucun agriculteur rémunéré en dessous de 1,5 SMIC, soit plus de 2000€ net », explique Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France.

Une étude menée par OpinionWay auprès de 1 024 personnes pour Max Havelaar révèle que 86% des français se disent favorables à l’instauration de prix planchers afin de bien rémunérer les agriculteurs, et 89% souhaitent que ce prix figure sur le packaging de manière explicite. Le soutien envers les agriculteurs va plus loin, car après un 1er trimestre 2024 marqué par les protestations des agriculteurs, 81% des interviewés pensent que la crise n’est pas terminée, et 60% expriment que les agriculteurs n’ont pas obtenu satisfaction sur la plupart des revendications.

Pour les Français, les suites données par les pouvoirs publics aux revendications sont insuffisantes, avec 59% déclarant que les mesures proposées pour augmenter le revenu des agriculteurs ne sont pas convaincantes. Seule la suppression par le gouvernement de certaines normes environnementales apparait aux yeux de 57% des interviewés comme l’une des mesures proposées allant dans le bon sens. « Depuis 30 ans le commerce équitable met en œuvre des prix minimum garantis qui sont adoptés de façon volontaire par agriculteurs et les entreprises. L’Assemblée vient de voter une proposition de la loi visant à garantir un revenu digne aux agriculteurs et à accompagner la transition agricole. Nous nous félicitons que ceci puisse être étendu à une ou plusieurs filières volontaires à une large échelle. C’est une réponse claire à la colère des agriculteurs, mais surtout au système de marché dans lequel la volatilité des prix et la pression permanente sur les producteur·ice·s ont paupérisé une profession vitale pour la société », commente Blaise Desbordes

Pour 74% des Français, il est nécessaire de mettre en place des mesures protectrices en faveur des agriculteurs. Pour 37%, il s’agit de les protéger de la concurrence étrangère, pour 17% il faut instaurer des prix planchers sur les matières premières et les produits agricoles, pour 12 %, il est nécessaire de mettre en place des politiques publiques favorisant les producteurs français. Et 8% se disent favorables à une augmentation des subventions qui leur sont destinées. Pour 15% des sondés, il est impératif de mettre en place des circuits-courts de distribution et pour 8% de sensibiliser aux avantages de l’agriculture française.

Par Redaction

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