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«Profession Brasseur»: fier de brasser à  la française.

Brasseurs de France, le syndicat professionnel de la brasserie française depuis 1878, est à l’initiative d’une marque collective officiellement lancée à l’occasion du récent Salon de l’Agriculture.

«Le marché de la bière se porte bien grce à sa diversité»; résume François Loos, Président de Brasseurs de France en présentant la marque collective «Profession Brasseur»;.

Il aura fallu deux ans de travail intensif pour mettre au point le cahier des charges qui en 420 recommandations, va faire entrer les brasseurs qui le désirent, adhérents ou non de ce syndicat, dans ce nouveau cercle vertueux.

Pour Brasseurs de France, plus globalement, il s’agit d’atteindre 3 objectifs : permettre aux consommateurs de se repérer face à une offre toujours plus large, garantir la qualité de la bière et promouvoir l’excellence de la bière française.

Repérage

Dans un contexte de marché en croissance (+ 2,7 % en volume en 2017, tous circuits confondus) et un nombre de brasseries qui a été multiplié par 2 sur les 3 dernières années avec «une nouvelle brasserie créee tous les 3 jours»; d’après le syndicat, le contexte s’avère propice à l’émergence de ce logo. Il devient, en effet, important pour le consommateur de s’y retrouver dans un foisonnement de marques (4000 répertoriées) en extension continue.

Que lui indique donc ce petit macaron figurant un hexagone doré dans lequel se profile la silhouette d’une cuve de brasserie ? D’abord la traçabilité du matériel, des ingrédients, de l’hygiène, des analyses et contrôles, de l’étiquetage mais surtout l’affirmation que ces bières ont été brassées et conditionnées en France selon un cahier des charges rigoureux élaboré par Brasseurs de France, par l’Institut Français des Boissons, de la Brasserie et de la malterie et placé sous le contrôle de Certipaq, organisme certificateur indépendant et reconnu.

Le cahier des charges exige que le brasseur possède au moins 3 ans d’expérience dans la profession ou soit diplômé du titre «brasseur»;. Enfin, la marque de bière doit appartenir à la brasserie dans laquelle il exerce son métier.

Chaque brasseur volontaire est certifié par un audit initial, renouvelé tous les 2 ans au moins.

Ce cadre qualitatif a pour vocation certes, de rassurer mais également de valider le savoir-faire brassicole français. Depuis le 20 juin 2014, la bière fait partie intégrante du repas gastronomique français inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO.

Il y a donc lieu d’en être fier et d’oublier les complexes pour assumer, au même titre que l’Allemagne et la Belgique, une vraie tradition brassicole et un savoir-faire qui mérite d’être défendu.

Fierté assumée

En perspective ? Des contraintes certes, à travers le cahier des charges exigeant géré par Certipaq, mais surtout des «plus»; présentant des facettes différentes selon la taille, la date de naissance des brasseries.

Trois d’entre elles se sont montrées tout de suite intéressées. La Grenouille Assoiffée, une petite brasserie mosellane de Vahl-lès-Bénestroff (3000 Hecto par an), y voit une façon d’améliorer «la reproductivité de ce qu’elle fabrique et de progresser en affûtant le suivi»; »; selon Caroline Ernst, brasseuse.

Pour la Brasserie La Choulette (5 000 hecto/an) c’est un « plus»; dans un paysage de plus en plus concurrentiel.

Pour la brasserie Duyck (production 100 000 hecto/an), sans être totalement une formalité, l’entrée dans cette démarche n’a pas posé de gros problème tant la brasserie créée en 1922 est déjà en ligne avec nombre des points requis. Mathieu Duyck, directeur depuis 2014, y voit un nouvel atout pour mieux vendre les bières françaises à l’exportation. Il s’est déjà attelé à la tche via la French Craft Brewers, association créée il y a une dizaine d’années pour faire la promotion des bières françaises à l’export.

Car seulement …“ environ des bières françaises sont exportées et ce, par très peu d’acteurs : 5 % des brasseurs français exportent, contre 60 % des brasseurs belges.

Outre les trois premières brasseries qui mettront très bientôt sur le marché des références porteuses du macaron «Profession Brasseur»;, d’autres suivront rapidement : 21 entreprises se sont déjà déclarées intéressées et l’offre devraient être visible en linéaire d’ici le 1er juillet prochain.

Par Guillaume Bornier

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