Le Syndicat des Boissons Sans Alcool (SBSA), représentant clé des producteurs de boissons rafraîchissantes en France, se distingue par une offre variée et engagée. Sa gamme inclut des sodas, limonades, eaux aromatisées, boissons énergisantes, thés glacés, et boissons à base de jus de fruits. Ces produits, bien que souvent pointés du doigt dans les débats sur la consommation de sucre, ne représentent que 4 % des apports journaliers en sucre des Français, selon le SBSA. Depuis 15 ans, le secteur a réduit significativement ses taux de sucre : -31 % pour les colas et -25 % pour les eaux aromatisées. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de proposer des boissons toujours plus adaptées aux attentes des consommateurs tout en respectant des engagements nutritionnels.
Une position ferme face à une fiscalité controversée
Le SBSA, acteur d’un secteur pesant 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et soutenant 11 000 emplois directs sur 38 sites industriels, a récemment exprimé son opposition aux propos de la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, concernant la taxation des boissons sucrées. Pour le syndicat, ces mesures sont perçues comme injustes et incohérentes, notamment au regard des efforts entrepris par l’industrie pour réduire la teneur en sucre. Par ailleurs, une taxe spécifique existe déjà pour ces produits, rendant superflue une nouvelle augmentation de la pression fiscale, qui risque selon le SBSA d’affecter le pouvoir d’achat des Français.
Le SBSA appelle ainsi à une rencontre urgente avec la ministre, demandant une équité de traitement entre les industries agroalimentaires. Créé en 1963, le syndicat ne se limite pas à défendre les intérêts économiques du secteur ; il œuvre aussi pour promouvoir des initiatives en matière de transition écologique, sécurité alimentaire, et transparence envers les consommateurs.
Un enjeu d’équilibre entre santé publique et équité industrielle
Alors que le débat sur la taxation des boissons sucrées reste ouvert, le SBSA s’engage à continuer de jouer un rôle actif dans les réformes nutritionnelles et écologiques, tout en défendant les milliers d’emplois et entreprises qu’il représente. L’avenir de ce secteur repose sur un dialogue constructif entre les autorités et les acteurs industriels.