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Le snacking, un secteur devant se réinventer face à la santé et l’inflation, selon Xerfi

Afin de comprendre les problématiques et enjeux auxquels sont confrontés les professionnels de l’agroalimentaire, le groupe Xerfi a réalisé une étude sur le marché du snacking intitulée «Le marché du snacking à l’horizon 2025 : nouvelle concurrence et circuits de distribution, essor du mieux-manger : quelles stratégies et perspectives pour les marques et les distributeurs ?».

Alors que le secteur avait atteint les 17,4Md€ en 2022 , dont 75% venaient des GSA, le marché semble ralentir. La flambée des prix qui avait atteint les 20% en 2 ans et l’inflation, qui avaient poussé les consommateurs vers le snacking, commençant à se stabiliser. Le secteur des goûters et encas, jugé comme l’un des plus importants du marché, aillant atteint les 10Md€ en 2023, devrait passer à 9,3Md€ en 2025. Celui des apéritifs, qui représente plus de 3Md€ en GMS, s’oriente vers une croissance modérée du fait des nouvelles références vendues plus cher. Après des ventes record en 2022 et 2023 en grandes surfaces, le secteur des solutions repas connaîtra une croissance qui le fera dépasser les 1,3Md€ en 2025.

Avec le changement de perspective autour du sucre, qu’il s’agisse de la baisse des ventes structurelles ou de la disgrâce des produits, les marques, exception faite de Ferrero, se tournent d’avantage vers des produits plus sains. Ainsi, Nestlé a cédé en 2023 ses glaces américaines Unis à Froneri, pour se recentrer sur les produits « santé » et la nutrition, tandis que Mars a mis la main sur plusieurs marques de snacking sain, parmi lesquelles figure Kevin Natural Foods. Quant à la marque Mondelez, elle s’est délestée des confiseries pour se recentrer sur les biscuits.

Il est à noter aussi que les marques investissent dans les circuits de distribution alternatifs, les produits de snacking étant avant tout consommés hors du domicile, ceux-ci ayant généré plus de 4Md€ de CA avec les snacks. Mais les récentes initiatives n’ont pas pour autant porté leurs fruits. L’idée de passer par le marché de la pause déjeuner en entreprise se heurte par exemple aux acteurs historiques comme Foodles et Foodchéri.

« Pour l’heure, le modèle le plus susceptible de générer du trafic supplémentaire en magasin et d’améliorer l’image qualité des distributeurs reste celui des kiosques en concession dans les hypermarchés. »

Étude Xerfi

Pour l’heure, le modèle le plus susceptible de générer du trafic supplémentaire en magasin et d’améliorer l’image qualité des distributeurs reste celui des kiosques en concession dans les hypermarchés. Quant à l’idée de la restauration, pour reconquérir les terrains perdus face à la RHF et aux services de livraison, bien que de nombreux espaces soient apparus au sein des magasins, ou que des enseignes, voire des restaurants aient été créés, celle-ci ne rencontre qu’un succès mitigé, toujours selon l’étude «Le marché du snacking à l’horizon 2025 : nouvelle concurrence et circuits de distribution, essor du mieux-manger : quelles stratégies et perspectives pour les marques et les distributeurs ?» de Xerfi.

Par La Rédaction

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