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Herta de retour sur le jambon de volaille

Le leader de la charcuterie compte se faire une place sur ce marché où le taux de pénétration n’est que de 49 % alors qu’il atteint 90 % sur les jambons de porc.

Seule marque nationale présente sur ce marché des jambons de volaille, Fleury Michon va désormais devoir composer avec la marque du groupe Nestlé. Celle-ci arrive aujourd’hui en rayon avec Le Bon Poulet, une gamme de 4 recettes de jambon de poulet dont le nom et les codes graphiques s’inspirent de sa gamme phare de jambon de porc cuit Le Bon Paris. « Nous visons une cible familiale avec une offre premium différenciante qui va permettre de segmenter le marché« , explique Arnaud de Belloy, le PDG de Herta. Pour tirer les ventes, la marque mise sur la qualité produit et la culinarité des recettes : ses nouveaux jambons sont fabriqués exclusivement à partir de filet de poulet. « Nous avons voulu rester le plus proche possible de la matière première, d’où la texture fibrée de nos jambons « , explique Carole Le Bras, responsable marketing. Côté recettes, Herta propose en plus d’une référence nature (en 4 et 6 tranches – PVC de 2,10 euros et 2,90 €), 3 jambons cuisinés : rôti au thym, à la broche, aux fines herbes (4 tranches – PVC : 2,45 €). En termes d’approvisionnement matière, Herta fait appel pour l’instant à sa filiale allemande, qui a développé une filière d’approvisionnement au Brésil mais envisage, dès l’an prochain, de développer une filière volaille en France. « Le marché recèle un vrai potentiel de développement mais il faut le réactiver« , estime Carole Le Bras. Dans cet objectif, la marque accompagne le lancement de sa gamme Le Bon Poulet d’un plan de soutien avec diffusion d’une campagne TV, présence dans les tracts enseignes, opérations promotionnelles (gratuité, bons de réduction), animations/dégustations en magasins et cross-couponing avec Le Bon Paris : 60 % d’acheteurs de jambon Le Bon Paris seraient des acheteurs de jambon de volaille…

Programme National pour l’Alimentation : Herta en première ligne

La marque a été la première entreprise agroalimentaire à signer, en février dernier, un accord avec les pouvoirs publics dans le cadre du PNA, pérennisant sa démarche « Herta s’engage » entamée en 2011. L’entreprise s’est engagé sur trois objectifs à atteindre d’ici 2015 : l’amélioration nutritionnelle de ses recettes, avec le développement de 5 nouveaux produits réduits en sel et matières grasses ; la préservation des ressources naturelles en faisant en sorte que 70 % de ses emballages rigides intègrent des matériaux recyclés et en mettant en place des bonnes pratiques en usine (réduction de la consommation d’eau, d’électricité, l’émission de CO2). Cet accord collectif intègre les entreprises partenaires de Herta qui souhaitent s’engager dans cette démarche d’optimisation : Eco-Emballages, Dalkia, les groupements d’éleveurs et abatteurs de porcs (Cirhyo, Fipso, Tradival, Cobevial et Bigard).

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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