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La Banque Solidaire équipe les personnes en difficulté

Noël Prioux, Directeur Exécutif de Carrefour France, était aux côtés d’Annette Ghul de la ville de Paris et de l’équipe d’Emmaüs Défi afin de célébrer le millième bénéficiaire de la Banque Solidaire de l’Equipement.

Avoir accès au logement est un problème de taille dans une ville à flux tendu comme Paris, où la demande surpasse l’offre, surtout pour les personnes en situation de précarité. Une fois cette première difficulté franchie, il faut faire du logement un foyer, le rendre habitable, cela avec un minimum de meubles, du linge de maison, de la vaisselle et de l’électroménager. Une étape qui peut amener à la fragilité économique à des personnes déjà en difficultés. C’est pour répondre à cette problématique qu’a été créée la Banque Solidaire de l’Equipement (BSE) en 2012 par Emmaús Défi, en partenariat avec de grandes entreprises françaises. Le modèle économique de la BSE réside en l’alliance de parties prenantes privées et publiques. D’une part des prescripteurs, les assistantes sociales de la ville de Paris, d’autres part des fournisseurs-entreprises qui octroient leurs stocks d’invendus tel que Carrefour, Seb, les Galeries Lafayettes et Emmaús Défi. « Nous sommes dans un métier ou il y a nombre de collections de produits. Quand une nouvelle arrive, l’autre disparait du magasin. Voici l’origine des marchandises vendues à prix réduits aux bénéficiaires de la BSE », explique Noël Prioux.

Les bénéficiaires sortent en générale de périodes d’hébergement en foyers ou dans des logements insalubres. Ils sont orientés par les travailleurs sociaux de la ville de Paris vers la BSE. Ils sont reçus lors de trois rendez-vous dans un appartement témoin d’Emmaús Défi à Riquet dans le 19e, où ils choisissent et payent les équipements neufs pour leurs logements, avec une économie qui atteint 480 euros. Et l’impact est plus que positif. Selon une étude dont les résultats ont été annoncés le 21 mai dernier à Emmaús Défi, la BSE permet de recouvrir sa dignité par l’acte d’achat et le fait de choisir ses équipements. Elle permet aussi un mieux-être personnel et familial, avec des enfants qui retrouvent le confort d’avoir une chambre où jouer, un bureau où faire ses devoirs. Cette innovation dans le domaine de l’insertion est également une avancée dans le traitement de ce qui est considéré comme un déchet : les stocks d’invendus, au lieu d’être détruits à cause d’une obsolescence tout à fait relative, sont « recyclés ». Noël Prioux est l’un des premiers à s’être adjoint à l’aventure. « Les fondateurs de Carrefour, dès l’ouverture du premier hypermarché ont ouvert une fondation, c’est dans l’ADN de Carrefour. Aujourd’hui nous aidons des couples, des ménages, des personnes qui n’ont rien, à s’installer. Nous travaillons aussi sur le front de l’emploi. Je pense que l’on peut aller un peu plus loin et plus vite. L’ambition est d’arriver à 2000 bénéficiaires, et d’ouvrir bientôt une antenne de la BSE à Lyon. »

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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